*Aux dernières nouvelles, les différentes composantes parties prenantes au Dialogue ont fini d’apprêter les listes de leurs délégués, en raison de 68 pour la Majorité Présidentielle, 68 pour l’Opposition Politique et 39 pour la Société civile. Edem Kodjo, le Facilitateur à l’instar d’une composante, a reçu le droit d’inviter 25 personnalités. A l’heure qu’il est, il doit avoir aussi finalisé sa liste.

Dans la soirée d’hier, mercredi 31 août, il a été donné à La Prospérité d’apprendre que l’Opposition Républicaine, proche de Léon Kengo, a décidé de marquer ces assises par une présence massive mais de qualité. Deux mots guident les dirigeants de l’Opposition Républicaine. L’inclusivité et la représentativité. L’inclusivité renvoie au caractère participatif des forces politiques au Dialogue. Car, selon les ténors de cette famille politique, il n’est pas possible d’organiser un Dialogue en écartant les autres forces politiques et espérer que les résolutions qui en découleront soient opposables à tous. Au même moment, il serait ridicule de refuser le Dialogue et de continuer à dénoncer le manque d’inclusivité. La représentativité, par contre, fait penser au poids politique des participants.

A l’Opposition Républicaine, on fait remarquer qu’en l’absence des élections, il est difficile d’apprécier le poids exact de chaque formation politique. La polémique autour de la participation de l’Opposition Républicaine au Gouvernement n’est qu’une distraction, si l’on en croit un cadre de ce regroupement qui se réclame toujours de l’Opposition. En effet, la loi sur le statut de l’Opposition n’est pas d’application en RDC.

Faux procès

Cela dit, on ne sait pas déterminer objectivement des critères pour exclure tel ou tel autre parti de l’Opposition politique au motif qu’il siègerait au Gouvernement. Donc, on est là, dans le bain d’un faux procès. Ces critiques, dénonce un membre de l’Opposition Républicaine, proviennent, curieusement, des figurants et des débauchés qui, en réalité, veulent participer au Dialogue sans le quitus de leurs chefs des partis. On ajoute que l’actuel Gouvernement, auquel participe l’Opposition Républicaine, est la matérialisation d’une des résolutions des Concertations nationales, lesquelles avaient été rendues nécessaires pour consolider la cohésion nationale et réduire au maximum, la menace M23 et des autres groupes armés. Il s’agit, apprend-on, d’un processus intrant-constitutionnel. Alors que le processus du Dialogue en cours est, lui, extra-constitutionnel, car pouvant déboucher, éventuellement, sur des options politiques au caractère exceptionnel.

Pour toutes ces raisons et pour tant d’autres, l’Opposition Républicaine ne peut se permettre de s’absenter au Dialogue.

Comme quoi, Léon Kengo ne lésine pas sur les moyens humains à mettre en mouvement pour apporter sa touche particulière. Il va aligner des hommes de poigne. D’où, cet appel à tous les acteurs politiques qui hésitent encore, à rejoindre le train du Dialogue. Les préalables, fait-on savoir, ne doivent pas être l’obstacle pour refuser de dialoguer. Face au chaos, l’Opposition choisit la paix qui passe par la tenue d’un Dialogue politique crédible. Le dialogue étant le cadre le mieux indiqué pour régler tous les différends. Un cadre où personne ne vient imposer son point de vue. Voici, donc, Kengo dans la peau de l’avocat de l’inclusivité à l’interne.
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