Bien qu’il reste plus loin du territoire congolais, le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, prête une attention soutenue à la situation politique qui prévaut en République Démocratique du Congo, particulièrement, avec le démarrage du dialogue politique national inclusif dont les travaux du comité préparatoire se poursuivent ce jeudi 25 août 2016. Dans un communiqué publié depuis mardi dernier, il recommande aux acteurs politiques congolais de participer au dialogue en vue de débloquer le processus électoral.

Dans son speech, Ban Ki-Moon se positionne de plus en plus en faveur du dialogue, mettant plutôt l’accent sur le format défini dans la Résolution 2277 du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Cette résolution montre clairement une trajectoire concernant la situation politique en RDC, plus particulièrement, en période de crise comme celle à laquelle le pays fait face actuellement.

Parlant du dialogue politique, voie royale pour baliser le chemin des élections sur toute l’étendue du territoire, il a, à la lumière de la même résolution, son article 8, souligné, le rôle le plus important que joueront le Gouvernement et les parties concernées au dialogue. Celles-ci devront créer des conditions nécessaires pour que le processus électoral soit libre, juste, crédible, ouvert, transparent, pacifique et conforme à la Constitution congolaise.

Il a également évoqué l’article 10ème de cette résolution 2277 (2016) qui recommande un dialogue franc, sans rancunes et susceptible d’éviter l’impasse. Son objectif primordial serait, à des termes fixés dans la Constitution, de réunir les conditions pour l’organisation des élections présidentielles et législatives qui soient les plus pacifiques et crédibles. C’est, d’ailleurs, dans cette optique que le thème retenu pour le fameux dialogue s’intitule : «l’organisation des élections pacifiques et crédibles en République Démocratique du Congo ».

Décrispation

Les Nations Unies saluent les mesures de décrispation prises par le Gouvernement, en procédant à la libération des «prisonniers politiques», et la mise en liberté de certains organes de presse. Pour les Nations Unies, ces mesures vont dans le sens des dispositions pertinentes de la résolution 2277 du Conseil de Sécurité. Elles espèrent, par ailleurs, que d’autres mesures répondant aux critères pertinents de ladite résolution, seront prises pour élargir le champ de l’avancée vers l’apaisement des esprits.

Violence

Ban Ki-Moon a également appelé une frange d’acteurs politiques de l’opposition à éviter de faire monter la tension et d’engendrer les violences.

Les manifestations de grande envergure, à l’en croire, ne semblent pas être de bonnes options, dès lors que le dialogue est lancé.

D’où, puisque la lutte pour les Nations Unies et la Monusco se focalise aussi sur la sécurisation des civils, les organisateurs des manifestations allant dans le sens de bloquer les activités quotidiennes des publics ne sont, en tout cas pas, encouragés.

Dans sa mission de bons offices, les Nations Unies par le truchement du Représentant du Secrétaire Général de l’Onu en RDC, conjugue des efforts louables pour rencontrer différentes parties prenantes afin de les pousser à contribuer à conjurer la crise.
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