Depuis le siège de la formation politique dénommée « Congo na biso », son Président national Freddy Matungulu a, le 7 août 2016, renouvelé le fameux « préavis » contre le Président de la République en exercice, Joseph Kabila Kabange. Selon l’entendement de ce membre du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales de la RDC Acquises au Changement, le compte à rebours de cet ultimatum de trois mois sera déclenché le 19 septembre 2016, « date constitutionnelle prévue » pour la convocation du corps électoral par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Au milieu de ses partenaires politiques de la «Dynamique de l’Opposition » dont Martin Fayulu, Gilbert Kiakwama, Jacques Chalupa, Tshibangu Kalala, ce Ministre des Finances, Budget et Economie, honoraire et ancien fonctionnaire international du Fonds Monétaire International (FMI) a accusé le Président de s’être substitué à la Centrale, à travers sa déclaration faite depuis le territoire ougandais, au cours d’une conférence de presse aux côtés de son homologue Yoweri Museveni. Selon Matungulu, «personne ne pourra empêcher le peuple congolais de vivre cette année l’alternance démocratique conformément à la Constitution ». Et si ce « préavis » n’était qu’un vœu pieux…

En revanche, les membres du camp présidentiel rétorquent qu’il est illusoire, voire impossible, d’aller aux élections, en cette année 2016, sans corps électoral, sans calendrier électoral et sans la loi portant répartition des sièges. Le Président de la CENI, Corneille Nangaa, et le Représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU, le Nigérien Maman Sidikou, sont du même avis. De plus, la Majorité Présidentielle (MP) s’appui sur l’article 168 de la Loi fondamentale et l’Arrêt rendu, le 11 mai 2016, par la Cour constitutionnelle relativement à la continuité au sommet de l’Etat de même qu’au Parlement et Assemblées provinciales. La MP a, par ailleurs, renouvelé sa confiance au Facilitateur Edem Kodjo. La famille politique du Président Joseph Kabila accuse l’aile radicalisée de l’Opposition menée le Patriarche Etienne Tshisekedi d’être partisane de la politique de la terre brûlée, de l’effusion de sang, par ses nombreux préalables visant à bloquer le Dialogue politique inclusif convoqué, voici neuf mois, par le Chef de l’Etat. Au peuple congolais, épris de paix, de juger.
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