*Les massacres à répétition des populations civiles à Beni révoltent les dirigeants du G7. Les limites du supportable ont été franchies dans la nuit du 13 au 14 août courant, lorsque plusieurs dizaines de personnes ont perdu la vie dans une attaque barbare attribuée aux présumés rebelles ougandais du groupe ADF. Le G7 demande avec insistance au Gouvernement de la République de mettre davantage des moyens à la disposition des FARDC et de renforcer sa coopération avec la Monusco notamment, en créant les conditions favorables à l’engagement de sa Brigade spéciale d’intervention dans la région de Beni, comme cela fut cas en Ituri.

C’est l’émoi en RDC après des pires atrocités commises par des hommes en armes dans l’hinterland de la ville de Beni au Nord-Kivu. Plus de 500 morts depuis le début de l’année, d’après certains activistes des droits de l’Homme. Trop, c’est trop. Et, les Congolais en ont assez. S’il existe une certaine unanimité pour reconnaître les mérites de l’armée nationale, qui gagne des points dans la lutte contre les groupes armés implantés dans partie orientale du pays, plusieurs formations et regroupements politiques pointent du doigt accusateur sur le Gouvernement qui, selon le G7, n’aurait pas donné aux FARDC, les moyens conséquents pour éliminer, une fois pour toutes, les menaces devenues récurrentes. Sinon, rien ne justifie les tueries cycliques qui perdurent, depuis plusieurs années, dans cette partie du territoire. Néanmoins, les auteurs directs et indirects de ces massacres peuvent être vaincus. Le G7 croit qu’on ne peut y parvenir que si et seulement si les Congolais se montraient solidaires et que les populations locales apportaient tout leur concours aux FARDC ainsi qu’aux troupes de la Monusco afin qu’elles mettent définitivement hors d’état de nuire, la horde de criminels qui sèment la terreur et la désolation dans l’Est de la RDC. Comme quoi, le fait pour le Gouvernement de décréter trois jours de deuil national ne suffit pas. Encore que, si l’on en croit les cadres du G7, aucune mobilisation particulière n’a été observée dans les médias officiels qui, curieusement, n’ont pas osé modifier leurs programmes de diffusion. Pourtant, chaque fois qu’il y a une attaque terroriste en France, aux USA ou partout ailleurs dans le monde libre, tous les médias en font la Une.
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