Ils ont suspendu leur participation aux travaux du dialogue de la cité de l‘Union Africaine avec fracas à la suite des événements survenus les 19 et 20 septembre 2016 dans la Ville-Province de Kinshasa. Dans la soirée de la journée d’hier, lundi 26 septembre, une délégation de la Conférence Episcopale Nationale du Congo -CENCO- a été reçue par Edem Kodjo. Constitué de Marcel Utembi, président de cette organisation des princes de l’Eglise Catholique et Donatien Nshole, ladite délégation a porté au facilitateur nommé par l’UA, la position de l’Eglise par rapport aux enjeux de l’heure. Non. La CENCO ne lève pas la suspension à sa participation aux travaux du dialogue que Kodjo préside. Le problème d’inclusivité continue de se poser pour les évêques de l’Eglise universelle par rapport aux assises mené à la cité de l’Union Africaine. Toutefois, ils continuent à considérer que ceux-ci sont très importants. Conformément aux vœux du Pape François 1er , Marcel Utembi et ses compères croient fermement que le dialogue est la meilleure voie pour résoudre la crise politico-électorale en gestation en République Démocratique du Congo. Mais, ils le soutiennent à ce stade de l’extérieur, cherchant à rencontrer toutes les parties pour amener tous les fils et filles du pays à souscrire à ce schéma. L’option de la rue n’est pas la mieux indiquée. La raison ? Eh bien, elle produit des victimes innocentes et endeuille la nation toute entière. Avec la configuration actuelle, le dialogue peut se terminer mais la crise pourrait perdurer, fait remarquer la CENCO. C’est cette appréhension qui, selon Donatien Nshole, a poussé les pères de l’Eglise à reprendre le bâton de pèlerin. La conférence Episcopale Nationale du Congo estime grave ce qui s’est passé les 19 et 20 septembre derniers. Par ailleurs, pour les évêques, il faudrait éviter au pays le cycle de violence. Les quatre piliers demandés dans l’accord final des pourparlers du Mont-Ngaliema sont fondamentaux pour la CENCO qui persiste à les exiger. Cela est incontournable s’il faut vraiment que cet accord puisse être acceptable par tous, y compris ceux qui sont restés en marge de ce forum. Puisqu’à en croire Nshole, le président du comité des sages du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, Etienne Tshisekedi n’est pas contre le fait que lui et les autres puissent après les travaux de la cité de l’UA être associés par d’autres mécanismes ainsi qu’un autre interlocuteur pour l’amender. C’est là même la quête d’un large consensus dans laquelle les prélats de la Conférence Episcopale Nationale du Congo et la communauté internationale œuvrent inlassablement ces jours-ci.
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