Moise Katumbi était ce mercredi 7 septembre 2016 au Parlement européen. C’était à l’occasion d’une conférence-débat sur la situation des droits de l’homme et de l’alternance démocratique en...Moise Katumbi était ce mercredi 7 septembre 2016 au Parlement européen. C’était à l’occasion d’une conférence-débat sur la situation des droits de l’homme et de l’alternance démocratique en Afrique Subsaharienne. Cette rencontre a été organisée à l’initiative de l’eurodéputée européenne Cécile Kyenge.


Extraits :
  1. Aujourd’hui Beni, c’est la désolation. Le président est passé à Beni et après son passage, on a tué. Vous avez vu comment ils ont transporté les morts ? Un bon président devrait d’abord convoquer le dialogue pour Beni au lieu de chercher un troisième mandat. Même à l’époque du président Mobutu, on ne l’avait jamais vu. Nous allons déléguer à nos enfants les tueries ? Je demande à la communauté internationale d’installer un tribunal spécial international à Beni comme elle l’a fait à Arusha.
  2. Pourquoi j’ai travaillé avec Kabila ? J’ai cru qu’on allait avoir la démocratie dans ce pays.
  3. Je parle d’un monologue. Comment expliquer que Tshisekedi ne soit pas à ce Dialogue ? Je portais encore les Pampers, Tshisekedi était déjà opposant.
  4. Quand j’étais avec le pouvoir actuel, je me suis battu en interne pour le respect de la constitution. J’étais incompris.
  5. Je continue à refuser le faux penalty. Le président Kabila doit quitter le pouvoir en décembre 2016. L’Etat est en faillite.
  6. Kabila peut sortir par la grande porte, mais il est entouré par des vieux loups qui ont induit Mobutu en erreur. La politique est un business pour eux.
  7. Nous allons faire le sit-in ensemble avant que je ne rentre au pays pour que la CENI puisse convoquer les élections. Soit on est opposant soit on ne l’est pas.
  8. On demande l’alternance au pouvoir pour notamment faire rapatrier les corps de Mobutu et de Tshombe, peu importe ce qu’ils ont fait.
  9. Je suis en train de rentrer au pays. Je vais participer aux élections présidentielles. Ils montent des procès. Ils croient que je vais avoir peur. C’est mon pays. Je vais rentrer. Celui que nous avons chez nous, c’est un ministre de l’injustice et non de la justice.
  10. Nous n’allons pas accepter la violation de notre constitution. Nous allons organiser des marches pacifiques jusqu’à obtenir le départ du Président Kabila. Je souhaite qu’il sorte par la grande porte.

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