Les événements des 19 et 20 septembre à Kinshasa ont fait 32 morts dont des éléments des forces de police en plein exercice de leurs fonctions, des enfants tués sur la route de l’école ainsi que quelques casseurs et pilleurs, a annoncé jeudi à Kinshasa, le ministre de la Communication et médias, porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, au cours ‘un point de presse. Il a noté que des dégâts matériels considérables ont été enregistrés et plusieurs biens tant publics que privés ont été vandalisés, objet de destruction méchante ainsi que des propriétés privées pillées.




Le ministre Mende a circonscrit ces «violences inouïes», soulignant que le «Rassemblement», «une frange de l’opposition politique dont quelques partis furent naguère adeptes de la lutte démocratique non violente mais qui semblent s’être radicalisés depuis», avait obtenu, après concertations avec les autorités urbaines de Kinshasa, l’autorisation d’organiser une marche pacifique pour la remise d’une pétition à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), selon un itinéraire et un chronogramme bien précis.




Celle-ci s’est, par ailleurs, muée en un mouvement insurrectionnel manifestement prémédité, a-t-il affirmé, rappelant des appels au saccage des résidences de certains acteurs politiques qui circulaient sur les réseaux sociaux comme des mots de passe en langues nationales, les meurtres d’une élève après avoir été violée pour avoir porté son uniforme d’écolière, d’une dame receveur de «Newtrans» par lapidation et d’un policier avant de brûler son corps devant la permanence d’un parti de la Majorité présidentielle (MP), ainsi que la détention et l’utilisation par les émeutiers d’armes et des munitions de guerre. «Ces meurtres atroces étaient destinées à terroriser la population de Kinshasa», a-t-il conclu.
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top