* Hyacinthe Shisso Nkongolo, Président National de la Convention pour la Renaissance du Congo, lance un cri d’alarme. Le dialogue, tel qu’il a été ouvert à la Cité de l’Union Africaine, le jeudi 1er septembre dernier, à Kinshasa, n’est pas inclusif. Il est, par contre, très exclusif. Plusieurs formations politiques de première importance sont restées en marge. Autant citer, ici, ceux du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, avec en tête d’affiche, Etienne Tshisekedi wa Mulumba ainsi que tant d’autres. Force politique de l’Opposition congolaise, le CRC clame son ancrage sociopolitique qui ne serait plus à démontrer pour avoir aligné 600 candidats Députés provinciaux au processus électoral interrompu en 2015. Cela a fait d’elle, selon des statistiques de la Commission Electorale Nationale Indépendante, la 5ème force politique dans le Top 10 de grands partis politiques en RDC et la première force politique potentielle de l’Opposition congolaise. Ainsi, la Convention pour la Renaissance du Congo et son Président, Shisso Nkongolo Hyacinthe, se considèrent-ils au premier rang des forces politiques majeures absentes à ces assises. ‘’Si rien n’est fait, pour les inclure, ce dialogue risque d’accoucher d’une souris, comme ce fut le cas avec les concertations nationales de triste mémoire’’, prévient-il. C’est dans un communiqué de presse parvenu ce week-end, à La Prospérité, que ce parti, soucieux des enjeux de l’heure, lance cet appel pathétique. Il s’insurge aussi contre toutes les manœuvres ainsi que d’autres tractations politiciennes de repositionnement effectuées par certains politiques, tout en excluant, de ce fait, d’autres forces politiques, sans tenir compte d’un critérium objectif dans l’élaboration des listes de participants. Tout ceci a véritablement annihilé le caractère inclusif de ce dialogue politique. Pour conjurer ces écueils et espérer qu’une solution rapide soit trouvée à la question liée notamment, à la relance du processus électoral, le CRC interpelle le Facilitateur et la Communauté Internationale. Edem Kodjo doit, en effet, tirer toutes les conséquences politiques résultant de l’absence de grandes formations politiques à ce dialogue, y compris la Convention pour la Renaissance du Congo. La Communauté Internationale, quant à elle, est invitée à voler au secours de la Facilitation dans cette tâche afin que le dialogue soit réellement inclusif et ouvert aux partis politiques de l’opposition ayant pignon sur rue à travers le territoire national.

La Pros.



COMMUNIQUE DE PRESSE N°005/PN/CRC/2016

LA CRC DENONCE LE DIALOGUE POLITIQUE « EXCLUSIF »

Point n’est besoin de savoir que la Convention pour la Renaissance du Congo, CRC en sigle, est une force politique de l’Opposition congolaise dont l’ancrage sociopolitique n’est plus à démontrer, pour avoir aligné 600 candidats Députés provinciaux au processus électoral interrompu en 2015. Ce qui a fait d’elle la 5ème force politique dans le Top 10 de grands partis politiques en RDC et la première force politique potentielle de l’Opposition congolaise. (Source statiques de la CENI-tableau en annexe).

Fort de son poids politique et ancrage réel sur toute l’étendue du territoire national, la Convention pour la Renaissance du Congo s’estime en droit non seulement de jouer un rôle de premier plan dans ce dialogue politique, mais également, d’y prendre part active compte tenu de son importance qui statue en priorité sur la relance du processus électoral interrompu en 2015 et ce, par la recherche d’un consensus autour d’un calendrier électoral pour lequel la CRC a démontré son implication totale par les statiques sus vantées.

A titre de rappel, la Convention pour la Renaissance du Congo, CRC, voudrait à travers ce dialogue trouver également des réponses idoines sur les frais de caution au titre de dépôt de ses candidats députés provinciaux qui s’élèveraient à plus de 200. 000 USD versés au compte du trésor public et répartis dans 171 circonscriptions électorales selon la cartographie de la CENI.

C’est pourquoi, la Convention pour la Renaissance du Congo s’offusque contre toutes les manœuvres et autres tractations politiciennes de repositionnement en ne tenant pas compte d’un critérium objectif ayant concouru à l’élaboration des listes de participants à ce forum, annihilant ainsi le caractère inclusif de ce dialogue politique.

Très indignée par l’attitude de certains politiques en mal de repositionnement, la logique politique imposerait que les plus concernés soient parties prenantes mais hélas, la Convention pour la renaissance du Congo dénonce avec véhémence les manouvres sordides qui ont concouru à son exclusion à ce dialogue et attire l’attention de la Communauté tant nationale qu’internationale sur les dérapages qui risqueraient de l’entrainer dans une pente escarpée dont l’issue accoucherait d’une souris comme lors des concertations nationales de 2013.

Somme toute, en tant que jeune parti politique de l’opposition né après la mise en place des institutions issues des élections de 2011, la CRC reste convaincue de sa lutte pour l’instauration d’un Etat de Droit en RDC par le respect de la Constitution de notre pays et ne ménagera aucun effort pour se tourner auprès des instances judiciaires compétentes, en réclamation de sa caution versée au trésor public au titre de dépôt de candidature de ses candidats Députés provinciaux au processus électoral de 2015 interrompu par le pouvoir organisateur comme l’ont fait, en son temps, d’autres partis politiques. La Convention pour la Renaissance du Congo s’oppose aux idées qui visent son inféodation et se battra bec et ongle pour la promotion de ses valeurs. Aussi, la CRC montera toujours au créneau ; question de remettre la pendule à l’heure pour le bien-être de la population congolais.

Face à l’inquiétude qui monte crescendo et au regard des enjeux de ce dialogue après le 19 décembre 2016, la Convention pour la Renaissance du Congo, soucieuse de l’application de la résolution 2277 des Nations Unies visant à sauvegarder le caractère inclusif de ce dialogue, invite :

Le Facilitateur du dialogue

De tirer toutes les conséquences politiques de l’absence de grandes formations politiques à ce dialogue, la CRC comprise;
De se rassurer de l’ancrage sociologique et politique réel des partis et personnalités politiques qui prennent part à ce forum afin que ses résolutions n’accoucher d’une souris comme ce fut lors des concertations nationales.
LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE

D’enjoindre le Facilitateur et le pouvoir organisateur d’ouvrir le caractère inclusif du dialogue aux partis politique de l’opposition ayant pignon sur rue et ancrage réel sur le territoire national
D’accompagner la CENI et la classe politique pour qu’un consensus soit trouvé autour du calendrier électoral pour des élections apaisées.
Ainsi fait à Kinshasa, le 3 Septembre 2016

Shisso Nkongolo Hyacinthe

Président National
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