Hier, mardi 11 octobre 2016, dans la salle des réunions du ministère des Affaires Etrangères, Evariste Boshab, Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur et de la sécurité a réuni tous les Ambassadeurs accrédités en RDC pour leur remettre un document appelé «LIVRE BLANC». Dans ce document, le gouvernement congolais reprend, dans les moindres détails, le déroulement des événements macabres du 19 et 20 septembre 2016, leurs conséquences, les observations, l’évaluation, la prévention et les mesures prises par le gouvernement congolais. En effet, ce document élaboré avec le plus grand soin par les services attitrés de l’Etat, vient de mettre fin à toutes les spéculations ourdies par les Opposants organisateurs de la manifestation dite pacifique, mais qui s’était soldée par des échauffourées.

Selon Evariste Boshab, le « LIVRE BLA NC » qui a été présenté au corps diplomatique, étale, en toute sincérité, les détails sur le bilan de ces actes d’une extrême sauvagerie, selon le Gouvernement.

En terme de bilan, il ressort dans ce document 32 morts, parmi lesquels 3 policiers dont un a été brûlé vif ; une fillette de 9 ans tuée pour s’être rendue à l’école; 2 policiers blessés. Et de souligner que les enquêtes se poursuivent au niveau de la Police nationale congolaise. Car, renchérit-il, de tels actes ne peuvent rester impunis. D’où, il a appelé à la conscience des congolais, particulièrement des opérateurs politiques, que l’unité nationale et l’intégrité territoriale demeurent le socle sacré devant lequel la RDC ne peut transiger, tout en rappelant que les martyrs et les héros qui ont précédé dans l’au-delà, ont donné de leur vie pour que le Congo vive en paix et dans la concorde nationale.

Sur ce, le gouvernement congolais condamne, devant le corps diplomatique, tout recours à la violence pour semer le désordre et le chaos en RDC. Ce faisant, créer les conditions de remise en cause de l’ordre démocratique.

D’après Evariste Boshab, au moment où le dialogue national inclusif tend à créer un consensus sur le processus électoral, le calendrier électoral et la sécurisation des élections, seule voix susceptible d’asseoir la démocratie et de garantir une compétition politique loyale, il est inadmissible que des pyromanes viennent semer la mort et la désolation, et fasse le lit des ennemis de la RDC.

Rappel des faits

Le 19 septembre 2016, le gouvernement congolais s’attendait à une manifestation pacifique à la demande des partis politique et associations de l’Opposition politique. Garantissant la liberté des manifestations, le gouverneur de la ville-province de Kinshasa avait autorisé ladite marche prévue contre la CENI du fait de n’avoir pas convoqué, dans les délais requis, le corps électoral. Malheureusement, affirme-t-on du côté Gouvernement, à la place d’une marche pacifique, ce sont les altercations entre des agents de l’ordre et les manifestants, les barricades érigés partout, des jets de pierre, des attaques aux bâtiments publics et privés, des mises à sac des centres médicaux et des sièges des partis politiques. Ces actes d’une extrême violence, indique Evariste Boshab, ont démontrés à la face du monde que les organisateurs voulaient détourner l’attention des autorités congolaises d’accomplir, sans entraves, l’acte criminel programmé d’avance et minutieusement exécuté.

A cette occasion, Evariste Boshab a dénoncé le fait que d’autres manifestations, du même genre, soient programmées pour rééditer le même scénario. Avant de rassurer que le gouvernement, dans ses missions régaliennes, protégera la population contre toute forme de violences et exige que l’exercice des libertés publiques ne puisse, en aucun cas, déstabiliser les bases qui fondent la RDC.
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