Non à l’accord des assises présidées par Edem Kodjo à la cité de l’Union Africaine et à tout autre régime anticonstitutionnel. Oui, par ailleurs, au respect absolu de la constitution de la République Démocratique du Congo. Voilà, en quelques mots, le message clef de cette nouvelle plateforme sur la scène politique du Congo-Kinshasa.









Le samedi 29 octobre passé, au centre CEPAS, à Gombe, Eve Bazaïba, la Secrétaire Générale du MLC, a, officiellement, effectué la sortie du front pour le respect de la constitution. Cette dernière comporterait près de 46 partis politiques et 31 regroupements de la société civile dont le Mouvement de Libération du Congo, parti du chairman Jean-Pierre Bemba, est, à plus d’un titre, la tête d’affiche.

Déterminé à veiller et lutter pour le respect de la loi des lois en RDC, le front pour le respect de la constitution compte, dans les tous prochains jours, annoncer une belle brochette d’activités à mener, avec force, d’ici fin décembre 2016. Les résolutions du dialogue ne respectent pas la constitution du pays. Donc, il ne faut pas qu’elles soient appliquées, selon ce mouvement. Eve Bazaïba, dans son allocution, a exhorté le pouvoir de Kinshasa à se défaire de l’idée du glissement car, cela risque de plonger le pays, à l’horizon de décembre de l’année en cours, dans un chaos indescriptible.






Face à la crise politico-électorale actuelle, loin d’exiger un vrai dialogue politique tel que le Rassemblement, le MLC et ses compères au sein de cette plateforme demande qu’il y ait, plutôt, des pourparlers techniques sur le processus électoral autour de la Commission Electorale Nationale Indépendante. Cette position était déjà plus que défendu, depuis des lustres, par le parti de Jean-Pierre Bemba. Ainsi, par la création de ce mouvement, le MLC fédère, avec brio, autour de son idéal. Eve Bazaïba, aux prises d’avec des journalistes, a remis en cause l’expertise de la CENI et son président Corneille Nangaa dans leurs projections des élections au-delà du 19 décembre 2016. Il sied de dire que cette institution d’appui à la démocratie fixe, d’après les options du dialogue, l’organisation de ces joutes électorales pour avril 2018. Niet, dit le MLC. Ce, parce que selon les vues de ce parti, même en cas d’impasse au pays, la constitution prévoit un délai constitutionnel pour organiser des élections. Quid dudit délai ? Il est de 120 jours. Nangaa est loin d’être le seul expert en matière électorale qui soit. Si un véritable dialogue technique est organisé sur le processus électoral autour de la CENI, des options salvatrices pour le Congo-Kinshasa peuvent être trouvées.




Le front pour le respect de la constitution veille et veillera, à l’horizon fin 2016, au strict respect de la constitution dans la recherche d’une solution pour résoudre la crise électorale en gestation en République Démocratique du Congo.

Danny Ngubaa
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