Le Dialogue politique se poursuivra sans l’église catholique qui à travers la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) a maintenu sa suspension aux travaux de ce forum. Mieux la CENCO a justifié le samedi 1er octobre sa position dans un communiqué signé par son président, Marcel Utembi, l’archevêque de Kisangani. Pour la CENCO, le Dialogue «souffre de l’absence des familles politiques qui ont pu faire adhérer à une bonne partie de la population leurs thèses». Allusion faite par les évêques au Rassemblement qui boycotte le Dialogue à cause de la non-prise en compte de certains de ses préalables. Pour la CENCO, quelles qu’auraient été les résolutions du Dialogue, une bonne partie des Congolais n’accepteront pas le consensus. Pour preuve, la CENCO met en avant les événements sanglants du 19 et 20 septembre. Fidèle à la ligne tracée par le pape, la CENCO veut un «dialogue respectueux et inclusif pour la stabilité et la paix». C’est pourquoi elle exhorte le gouvernement a prendre de la hauteur en posant des gestes de grandeur qui pourront débloquer la situation pour l’intérêt supérieur de la nation. Cela renvoie aux «préalables» du Rassemblement. Même en étant dehors, la CENCO encourage la poursuite du dialogue. Elle demande que ses positions exprimées dans le communiqué du 20 septembre soit pris en compte par les délégués. Pour rappel, la CENCO veut notamment une date ferme pour la présidentielle et souhaite qu’il soit clairement dit dans l’Accord que l’actuel président ne briguera pas un 3è mandat.
Enfin la CENCO demande au Rassemblement d’apporter ses conclusions à l’issue de son conclave prévu pour le mardi 4 octobre.
Ci-dessous le communiqué de la CENCO.ab1
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