28 novembre 2011-28 novembre 2016, cela fait pratiquement 5 ans depuis que les dernières élections ont eu lieu en République Démocratique du Congo. L’on rappelle qu’à cette date, un plus grand nombre des congolais sont passés aux urnes pour choisir non seulement le Président de la République, mais aussi les Députés Nationaux. Alors qu’il pleuvinait dans la ville-province de Kinshasa, les congolais ont choisi Joseph Kabila comme leur Président de la République et les 500 élus qui siègent au palais du peuple comme leurs parlementaires.

Un souvenir de taille. Cela fait 5 ans depuis que les dernières élections ont eu lieu en République Démocratique du Congo. A ce jour, tout le monde se rappelle qu’il y avait bousculade dans quelques bureaux de vote de Kinshasa où les congolais étaient appelés à élire leur Président et surtout leur représentant au niveau de l’Assemblée nationale.

La mauvaise nouvelle est que, la constitution de la République ne pourra pas certainement être respectée pour cette année. C’est dire qu’il n’y aura pas élection en cette année 2016. Pour cause, plusieurs contraintes liés à l’organisation de ce processus. S’il faut s’en tenir aux études de la Commission Electorale Nationale Indépendante, les élections ne pourront se tenir qu’au mois d’Avril de l’année 2018. Ainsi, en ont décidé les politiques congolais en signant un accord à l’issue du dialogue politique non inclusif tenu récemment à la cité de l’Union Africaine à Kinshasa. Il y a lieu de rappeler que le dernier calendrier électoral mis en place par l’équipe Malumalu, du reste annulé par la Cour Constitutionnelle, prévoyait l’élection couplée de la présidentielle et législative au 27 novembre 2016. Expliquant la raison de la non-organisation des élections dans le délai constitutionnel, la Commission Electorale Nationale Indépendante brandit la refonte totale du fichier électoral et plus encore des contraintes financiers devant permettre aux congolais d’élire des nouveaux dirigeants. Il faudra s’en tenir à la Constitution qui stipule que le Chef de l’Etat reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu. Par ailleurs, du côté de l’opposition politique, plus particulièrement du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales acquises au Changement, l’on n’approuve pas cette manière de voir les choses. Pour eux, le 19 décembre 2016, date de la fin du mandat, le Président de la République en place doit démissionner de ses fonctions. Aussi, le Comité des Sages du Rassemblement que préside Etienne Tshisekedi accuse le pouvoir de mauvaise foi. Pour eux, le Gouvernement a refusé délibérément d’organiser les élections dans le but d’octroyer à Joseph Kabila un troisième mandat en dehors de la Constitution du pays. C’est ce qui justifie des manifestations pacifiques pour exiger le respect de la Constitution. C’est d’ailleurs dans le but de rechercher la paix que la Conférence Episcopale Nationale du Congo milite pour la tenue d’un autre dialogue qui mettra autour d’une même table les leaders du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales acquises au changement et la majorité au pouvoir.
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