A quelques jours de la remise de leurs tabliers, ces deux membres du Gouvernement ont été conviés à la chambre basse avant-hier, mercredi 8 novembre, dans le cadre du contrôle parlementaire. Pour le Vice-premier ministre Willy Makiashi, il lui a été demandé d’éclairer la lanterne de la représentation nationale sur la croissance des demandeurs d’emploi par l’honorable Muhindo Mulemberi. Et, le ministre de la justice était venu répondre à la question de l’honorable Kiro Tsongo sur la prise en charge médicale des prisonniers. Après auditions, ils n'ont pas convaincu les députés. D’où, ont-ils sollicité 48 heures pour apprêter les éléments de réponse.

Les députés se sont réuni le mercredi dernier en plénière sous la direction du Président Aubin Minaku. Deux points figuraient à l’ordre du jour. À savoir, la question orale avec débat de l’honorable Muhindo Mulemberi adressée au Vice-premier ministre en charge de l’Emploi, Travail et la Prévoyance Sociale, Willy Makiashi au sujet de l’emploi en RDC. Et la deuxième question orale avec débat de l’honorable Kiro TSONGO a, elle, été adressée au ministre de la Justice, Droits humains et garde des sceaux sur la prise en charge médicale des prisonniers. Comme de coutume, après audition de ces membres du Gouvernement, les élus ont soulevé des préoccupations majeures.

Les inquiétudes

Ils ont martelé le fait qu’il y ait absence de la politique nationale de l’emploi, absence également des statistiques viables en matière d’emploi. Il a été dénoncé aussi le maquillage des données en matière d’emploi pour des raisons propagandistes. D’où, les députés ont insisté sur la nécessité de combattre le népotisme, la politisation dans les critères de recrutement et le fléau de l’inadéquation entre la formation et l’emploi. Par ailleurs, il faudrait, de même, selon les élus du peuple que la création des écoles techniques à travers le pays, la paie de la dette intérieure soit privilégiée dans le but de favoriser la création d’emploi par les PME, la prise en compte de la géopolitique ou de l’équilibre dans la création de l'Emploi au niveau provincial et la protection de la main-d'œuvre locale.

Pour le Ministre de la justice, les faits dénoncés sont : la surpopulation en milieu carcérale, l’absence d’une politique nationale en matière carcérale ; détournement des fonds destinés au fonctionnement des prisons ainsi que la modicité du budget de la justice. L’obligation récurrente pour le Ministre de la justice d’effectuer régulièrement une tournée à l’intérieur du pays en vue de palper du doigt les réalités de terrain a été épinglée par certains élus. Pour éclairer les députés sur toutes ces préoccupations, les deux membres du Gouvernement devront revenir aujourd’hui.
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