La Mission de l’Organisation des Nations Unies au Congo a réagi aux questions d’actualités du moment au Congo-Kinshasa. Elle l’a fait hier, mercredi 16 novembre 2016, au cours de sa conférence de presse hebdomadaire. Questionné sur le discours sur l’Etat de la Nation de Joseph Kabila, Félix Prosper Basse, l’animateur de la rencontre d’avec la presse, a déclaré que la mission des Nations Unies n’a, aucunement, des commentaires à faire sur l’allocution du président de la RDC. Les responsables de cette Mission ont, par contre, eu à s’étendre sur les violations des droits de l’homme ainsi que la situation de l’enfant au pays, les consultations de la CENCO, la crise sécuritaire et d’autres sujets.

Une fois de plus, le rendez-vous médiatique entre les responsables de la Monusco et les professionnels des médias aura vécu. Dès 11 heures, heure de Kinshasa, le décor était planté. Comme de coutume, c’est en deux phases que ces assises se sont déroulées. D’abord, il a été question pour la mission onusienne d’éclairer la lanterne de l’opinion sur l’essentiel de ses activités. Puis, a-t-il débuté le jeu de questions-réponses. C’est Félix Prosper Basse, porte-parole de la Monusco qui a animé la conférence. Toutefois, il a été assisté par Florence Marshall. Deux invités de marque ont aussi participé à la séance. Il s’agit de José Maria Aranaz, responsable du Bureau des Nations Unies aux Droits de l’Homme et Pascal Villeneuve, représentant de l’Unicef en RDC.

Les grandes lignes

Le discours du président Kabila sur l’Etat de la Nation demeure d’actualité. Des réactions croisées sont enregistrées sur cette allocution dans laquelle le président Kabila promet de passer à l’action pour exécuter l’Accord du dialogue. Si dans ce processus que soutient depuis la Monusco, la mouvance présidentielle osait modifier la constitution par referendum quelle sera la réaction de la Monusco ? Voilà, en quelques mots, une des pertinentes questions posées à Félix Prosper Basse. Dans le premier volet de sa réponse, il a tenu à dire que la Mission de l’Organisation des Nations Unies au Congo n’a aucun commentaire à faire sur le discours du président du Congo-Kinshasa. Et de poursuivre dans son allocution que le Chef de l’Etat n’a pas fait mention d’une quelconque manœuvre de ce genre. Il s’était, en effet, limité à déterminer que son avenir politique est régler de manière satisfaisante par la loi des lois de la République, la Constitution, rappellent des observateurs. ‘’Je ne peux pas commenter sur la modification de la constitution qui n’a pas été abordée par le Président Kabila ‘’, a déclaré Félix Prosper Basse. Dans d’autres registres de l’actualité, il a été révélé que durant le mois d’octobre 2016, le Bureau des Nations Unies aux Droits de l’Homme a documenté 434 violations des droits de l’homme sur tout le territoire de la RDC. C’est une baisse par rapport au mois précédent d’octobre. Bien d’autres informations ont été livrées aux journalistes. Notamment, le fait que les FARDC continuent avec les forces de la Monusco à combattre les forces négatives sur le sol congolais, que les membres du Conseil de sécurité sont partis de Beni, bref du pays, avec une idée précise de la situation, tous les éléments recueillis vont être motivés la résolution à venir sur le pays.

Par ailleurs, ce samedi 19 octobre, il reste possible que la Mission de l’Organisation des Nations Unies au Congo puisse, à l’instar du samedi 5 novembre, déployé ses éléments dans des sites stratégiques pour protéger la population de concert avec le PNC.

Danny Ngubaa


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