Joseph Kabila briguera-t-il ou pas un 3è mandat présidentiel alors que la constitution le lui interdit? Cette question taraude bien des esprits aussi bien sur le plan national que sur le plan international. Plusieurs personnalités ont appelé le président de la République à se prononcer solennellement sur son avenir politique. Eh bien, le chef de l’État a choisi la tribune du Congrès pour leur répondre. Pour ceux qui semblent se préoccuper de mon avenir politique, qu’ils sachent que la RDC est une démocratie constitutionnelle a dit Kabila, non sans ironie. Et d’ajouter, «la Constitution a tout régler». Et de poursuivre en déclarant ceci: «n’ayant jamais été violée, la constitution sera respectée dans toutes ses dispositions». Encore une fois, Kabila a su cultiver le mystère autour de son avenir politique. Il a botté en touche. Il s’est soudainement souvenu qu’il était le garant du bon fonctionnement des institutions ironise un député de l’Opposition qui a boudé le discours présidentiel. Le respect de la Constitution prônée par Kabila équivaut à l’impossibilité pour lui de s’offrir un 3è mandat. Mais il ne le dira pas explicitement. C’est du Kabila tout craché. Rendez-vous en avril 2018, date prevue de la présidentielle dans l’Accord politique du 18 octobre.

Israël Mutala
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