Le gouvernement américain via son département du Trésor a pris tic de sanctionner les autorités politiques et militaires congolaises jugées responsables d’une répression quelconque à l’égard de sa population dans leur engagement pour le respect de la Constitution. Les premières sanctions étaient contre les autorités militaires jugées responsables des répressions à l’encontre de sa population à savoir, le général Kanyama rejoint ensuite par les généraux Tango Four, et John Numbi.





«Ces responsables, actuels et ancien, du gouvernement de la République démocratique du Congo se sont engagés dans des actions qui ont sapé le processus démocratique en RDC et réprimé les libertés et droits politiques du peuple congolais.





Le Gouverneur de la Ville de Kinshasa André Kimbuta Yango est hanté par cette nouvelle approche de la politique étrangère américaine envers la République Démocratique du Congo qui le place entre le marteau et l’enclume. Il est écartelé entre les directives souvent anti-démocratiques venant de sa famille politique, la MP et les pressions populaires issues du Rassemblement.

S’il s’est montré jusque-là malin ; il a commencé à manifester des signes d’essoufflements dans sa quête pour satisfaire les revendications du Rassemblement sans heurter sa famille politique. Lui qui a été critiqué par les siens d’avoir autorisé la dernière marche du Rassemblement du 19 Septembre ayant causé morts d’hommes en dépit de son déplacement personnel jusqu’au fief de l’Opposition enfin de s’assurer du bon déroulement de la dite Marche.





Contrarier, il avait pris la décision d’interdire toute manifestation publique à caractère politique, pourvu que le Rassemblement se contente à des journées villes mortes, mais voilà qu’est venu ce fameux meeting du 05 novembre 2016, meeting interdit par l’Hôtel de Ville de Kinshasa et réprimé par la Police Nationale. Reniflant le mal de loin, André Kimbuta avait pris soin de laisser à son Ministre de l’environnement la lecture de la mesure d’interdiction.





L’homme le sait pertinemment qu’il n’est plus loin d’une sanction américaine, d’où son déplacement hâtive en Afrique du Sud pour un soi-disant contrôle médical.


A moins d’un fléchissement de la politique étrangère américaine, André Kimbuta va figurer sur la prochaine liste des autorités politiques jugées responsables d’entrave à la liberté et droit du peuple.
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