"Chaque camp à son aile dure" (Periello)

L'envoyé spécial du ministère américain des affaires étrangères s'est ainsi exprimé au cours d'une audience ce mardi au parlement américain sur la situation des droits de l'homme en RDC.

Une commission a entendu différents acteurs politiques américains  et de la société civile sur la situation de la RDC, à quelques jours de la fin du mandat constitutionnel du président Kabila.

Saluant les "efforts de la CENCO à la demande du président Kabila", Thomas Periello craint le fait qu'il y ait une aile dure dans chaque camp.

"Les parties en présence pensent pouvoir obtenir l'avantage dans la rue mais ce sera un véritable drame", estime le diplomate américain".

Pour qui, il faut obtenir du président Kabila la promesse qu'il ne briguera pas de 3ème mandat "car il peut encore figurer dans l'histoire et sortir par la grande porte avec le bilan qu'il a à la tête de la RDC", allant jusqu'à qualifier le président d'homme intelligent "qui ne veut pas de désordre dans son pays".


Les ONG en première ligne

Intervenant successivement, Vicky Dizolele, Ida Sawyer (HRW), Fred Bauma (Lucha) et Sasha Lezhnev (Enough Project) ont peint un tableau négatif des autorités congolaises pensant même qu'un "accord négocié par la CENCO n'aurait aucun effet sur elles".

Fred Bauma a notamment appelé à "des sanctions, à la surveillance des flux financiers et à ce que rôle de la MONUSCO ne soit pas réduit à celui de partenaire du gouvernement".

Ida Sawyer, qui pense que le président Kabila doit démissionner au 19 décembre, estime qu'il "n'a pas fait de déclaration claire sur si et quand il allait quitter le pouvoir", craignant qu'il ne puisse briguer un troisième mandat.


Les ambassadeurs  de la RDC, François Balumuene (USA), Zenon Mukongo (Genève) ainsi que le conseiller diplomatique du président, Kikaya Bin Karubi et le sénateur She Okitundu, ont assisté à l'audience du congrès américain.
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