lors que la Commission des droits de l'homme du Congrès américain tenait une session spéciale sur la situation de la démocratie et des droits de l'homme en RDC, plusieurs cadres du régime de Kinshasa étaient présents dans la salle, visages fermés. 

La photo en dit sans doute long sur l’ambiance qui règne entre les organismes de défense des droits de l’homme et le gouvernement congolais; plus encore,  sur la lecture que font les autorités congolaises de cette session des droits de l’homme du Congrès des Etats-Unis.

Sur la photo ci-haut, on y voit une vue panoramique, au premier plan, les invités de la Commission des droits de l’homme du Congrès américain, notamment Tom Perriello, l’envoyé spécial des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs, Ida Sawyer, la chercheuse de Human Rights Watch et le professeur Mwemba… et juste derrière, des dignitaires et proches du président Kabila, comme sur un terrain de football, marquant de très près leurs adversaires, visages très fermés.


Pour autant, le Sénateur Léonard She Okitundu, le Conseiller Barnabé Kikaya et l’ambassadeur congolais à Washington François Nkuna ont bel et bien raison d’être là.


En effet, dans cette session spéciale à la puissante commission des droits de l’homme, tous les invités ont appelé à des sanctions individuelles contre les proches du Président congolais et, plus encore, à « plus de pressions » sur Joseph Kabila, à la proche du 19 décembre, date à laquelle expire son deuxième et dernier mandat.


En outre, cette commission du Congrès américain n’a invité aucun dirigeant congolais pour contre-balancer le débat.  Sans dire mot et sans être autorisés à prendre la parole, les proches du président ont donc marqué leur territoire. Nul doute que les conservations dans le couloir du capitole ont du être intéressantes.
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