Les membres du Rassemblement ne capitulent pas, après que le gouvernement ait réussi à les empêcher de tenir un meeting le samedi 5 novembre. Ils projettent un autre meeting le 19 novembre. Cette fois-ci, ils comptent tenir par tous les moyens leur manifestation politique et publique. Présence de la police ou pas. Autorisation de la ville ou pas. Les anti Kabila se limitent à informer comme le stipule la constitution. « Nous allons opposer une résistance féroce à la dictature éhontée de M. Kabila », prévient José Kadima, le nouveau président de la jeunesse du Rassemblement. A la Majorité, on se moque d’une opposition en panne de stratégie. « Ils ont échoué à braver la police, et même le 19 novembre prochain, ils ne feront rien », se moque Thierry Mosenepo, l’un de communicateurs de la MP. Leur objectif, c’est de piller et tout saccager sur leur passage, ajoute-t-il. Les forces de l’ordre ne vont pas leur laisser le temps d’accomplir leur vocation. Le Conseil de sages du Rassemblement pointe du doigt accusateur le régime Kabila. Un régime qui restreint, selon les ténors de cette plateforme, les libertés publiques. « La population s’est rendue à l’évidence que le pouvoir vit ses dernières heures », tempête Jean-Marc Kabund. Le SG de l’Udps promet une grande mobilisation le samedi prochain. Et pour lui, le meeting aura lieu. L’opposant avertit le président Kabila et sa police, de sanctions qu’ils encouraient au cas où il y aurait une nouvelle répression.

Alphonse Muderhwa

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