Toutes les directives sont mises à contribution pour éviter la République Démocratique du Congo de tomber dans le travers d’une guerre civile aux conséquences fâcheuses et dont le dégât sera difficile à évaluer. C’est ce qui justifie plusieurs missions de bons offices, se mettre à l’œuvre pour tenter de concilier les vues des uns et des autres, que ce soit du côté de la majorité ou celui de l’opposition. Chaque partie prenante (protagoniste) devrait mettre un bémol dans ce qu’elle détient comme cahier des charges pour besoin de la paix mais aussi, pour prélasser la RDC dans cette situation d’incertitude.

Ainsi, après les visites du Vice-ministre angolais des Affaires étrangères le mercredi 02 novembre et de la CENCO, le lundi 7 novembre 2016, c’est maintenant le tour d’un conseiller du président Denis Sassou Nguesso du Congo/Brazzaville M. Abas, et l’Ambassadeur d’Italie en République Démocratique du Congo à avoir des entrevues avec le président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) et président du Comité des sages du Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement, M. Etienne Tshisekedi en sa résidence de Limeté. Deux entrevues, deux approches et deux perspectives unanimes et identiques pour ramener une paix durable et définitive au Congo Kinshasa, croit-on.

Rien n’a filtré de ces entrevues mais, l’on peut toutefois extrapoler en disant que le passage à Limete, de l’émissaire de Sassou et l’Ambassadeur d’Italie, s’inscrit dans la logique de rapprocher la Majorité présidentielle et le Rassemblement qui affichent chacun des positions aux antipodes.

Bon nombre d’observateurs estiment qu’il va falloir un nouveau round de négociations qui mettra aux prises, les pro-Kabila et les pro-Tshisekedi.

Déjà au-delà du délai initial prévu pour l’installation du gouvernement issu du dialogue politique de la cité de l’Union Africaine, tout, porte à croire que la succession des visites politiques, diplomatiques et autres chez le président Tshisekedi indique inéluctablement, que la Majorité présidentielle se voit dans l’impasse de mettre en œuvre l’Accord politique du Camp Tshatshi sans la participation du Rassemblement.

Tout compte fait, une réparation pouvant conduire à ce deal tant attendu et qui doit se passer à travers une diplomatie secrète, loin des cameras et des micros, n’est pas exclure.

Par ailleurs, l’on peut également redouter que l’annonce de la sortie du gouvernement d’union nationale, faite par Vital Kamerhe et Thambwe Mwamba pour ce 14 octobre, est loin d’être une réalité.

Après ces deux audiences, M. Tshisekedi a présidé une séance de travail avec tous les membres du Rassemblement pour certainement évaluer les contours de toutes les tractations politiques de l’heure.
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