Bruno Tshibala, ancien secrétaire général adjoint de l’UDPS, a été libéré (provisoirement) ce mardi 29 novembre 2016. Il a été arrêté le 9 octobre par les services de sécurité alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol pour Bruxelles (Belgique) à l’aéroport international de N’Djili. Il a été transféré trois jours plus tard à la prison centrale de Makala.

« Je suis libre. Je vais à la maison. Je vais tenir une conférence de presse dans les jours à venir, » a-t-il dit sobrement à ACTUALITE.CD
Pour le contexte, le non nom de Bruno Tshibala figure sur une liste d’une dizaine de dirigeants du Rassemblement transmise par le procureur général de la République aux services aux frontières avec ordre d’arrêter ces personnes dans le cas où elles viendraient à quitter le territoire. Ils sont accusés d’avoir organisé les manifestations des 19 et 20 septembre à Kinshasa qui avaient dégénéré en heurts sanglants entre militants anti-Kabila et les forces de l’ordre.

« Notre client a été arrêté à l’aéroport international de N’djili. Il a été présenté devant le procureur général de Matete. Puis, pour sa détention, on le présente devant les juges de la Gombe. Ce sont des irrégularités qui prouvent que le tribunal, bien que statuant en chambre du conseil sur la régularité de la détention, est incompétent. En plus le magistrat n’a pas prouvé l’élément sur lequel reposaient les accusations portées contre Bruno Tshibala. Jusque-là, le ministère public est incapable de nous produire le document pouvant justifier la détention de notre client. Cela nous pousse donc à conclure qu’il s’agit des accusations non fondées. Et voir les jugent bruler les étapes en confirmant directement la détention de notre client pour 15 jours de plus, nous comprenons par-là que l’affaire n’est pas totalement judiciaire. Il s’agit d’une affaire politique », expliquait à ACTUALITE.CD Peter Kazadi, l’un des avocats de Tshibala.


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