C’est le lundi 26 décembre 2016 que Prince Willy Mishiki, nouveau vice-ministre de l’énergie et ressources hydrauliques a normalement accédé à son bureau de travail situé au bâtiment administratif de la Régideso, situé le long du boulevard du 30 juin, dans la commune de la Gombe. Président de l’Union Nationale des Nationalistes et Coordonateur de la plateforme politique «Rassemblement signataire de l’accord Politique du 18 octobre 2016 », Prince Willy Mishiki s’est approprié de nombreuses difficultés résiduelles auxquelles les milliers de congolais sont confrontés dans le secteur de l’eau et de l’électricité. Pour ce digne fils du Nord-Kivu, chaque territoire et ville de la RDC doit être desservi en courant électrique et en eau potable. Ceci, à son avis, entrainera une sensiblement une incidence positive sur la vie économique du pays, sur la vie des enfants de moins de 5 ans qui meurent précocement suite à la consommation de l’eau impropre.

Bien que le temps imparti soit trop peu, Prince Willy Mishiki, aux côtés de son ministre Pierre Anatole Matusila, comptent innover, selon leur sagesse et intelligence. Mais, à présent, l’heure n’est pas aux suspicions mais plutôt à la conviction qui est le moteur de tout changement. Pour lui, en effet, les congolais devront patienter et leur faire confiance. Dans 12 mois déjà, il voit venir de belles choses dans ce grand et beau pays. «Nous allons d’abord procéder à faire un état des lieux de ce qui est à notre disposition. Il faudrait aussi s’intéresser de plus en plus au secteur privé. Puisqu’il faut reconnaître que l’Etat n’a pas beaucoup de moyens aujourd’hui pour investir dans ce secteur. Nous avons aujourd’hui une bonne centaine de sites hydrauliques où l’on peut ériger des barrages ou des productions du courant par voies éoliennes et solaires », a-t-il dévoilé devant les professionnels des médias. Et d’ajouter, qu’il leur revient de financer d’abord les études qui sont une phase importante dans le financement de tout projet. «Notre objectif est aujourd’hui d’avoir du courant électrique dans chaque territoire et chaque grande ville de ce pays. Vraiment, c’est un grand défi. Nous n’avons que 16 mois, mais espérons que dans une année on pourra faire quelque chose», croit-il.

Chance de réussite

Il a, par ailleurs, avancé que plusieurs études ont été réalisées par leurs prédécesseurs. «Nous connaissons des sites qui nous rassurent que dans chaque territoire il y a possibilité de produire l’énergie électrique. Et lorsque nous avons de l’énergie électrique, il y a plus de chance d’assister à une émergence des activités secondaires dont la réussite dépend en grande partie du courant électrique et de l’eau. Au Katanga par exemple, la plupart des sociétés minières importent le courant électrique de la Zambie. Alors que si l’on en a au pays, on peut économiser ces devises et augmenter les productions. Certains miniers nous ont rapporté que s’ils ont un très bon courant électrique, 24 heures sur 24, ils augmenteraient la capacité de production. Etant donné que le secteur de l’électrification a déjà été privatisé, il peut aujourd’hui booster l’économie de la RDC», a-t-il indiqué.

Investisseurs potentiels

Dans son discours programme, le Premier Ministre Samy Badibanga a épinglé l’importance des partenaires privés publics dans la réussite du gouvernement de transition. Il est donc impérieux que des partenaires épaulent la lourde responsabilité qui incombe le ministre Pierre Anatole Matusila et son vice-ministre, Prince Willy Mishiki. C’est à ce titre que ce dernier est revenu sur ce point stratégique. Il s’est exprimé ainsi : «Nous pouvons produire notre courant ici et nous le vendons à l’extérieur avec le concours des investisseurs internationaux et nationaux. Ceux-ci doivent seulement être incités pour venir investir au pays. L’énergie est l’une des armes à laquelle le gouvernement va se servir pour abattre un travail titanesque. Le premier ministre Samy Badibanga en a fait une des ses priorités. Notre engagement avec le Ministre Matusila va justement entrer dans le cadre du social des congolais en vue d’améliorer leurs conditions de vie à travers notre secteur».

Message

Il a appelé la population à la patience. «Je crois que la population a suivi le discours programme du gouvernement et a compris que le premier ministre Samy Badibanga est animé d’une bonne foi pour remplir les missions lui dévolues. Il faut que notre population patiente parce que pour arriver à bout de notre vision, on sera parfois amené à prendre des décisions rigoureuses. La gratuité des frais liés à la maternité, c’est possible. Nous avons des pays voisins qui le font. On peut citer l’Angola et le Rwanda », a-t-il indiqué. Il a renvoyé la balle au niveau des politiques qui doivent être animés d’une bonne foi et d’une volonté politique. «Nous avons compris qu’on ne peut pas produire sans être en bonne santé. C’est pour cela, dans le secteur de l’eau, on fera tout pour innover et rendre un travail de qualité à notre population. Nous remercions le premier ministre qui a intégré dans son programme la gratuité des soins de santé chez les enfants de moins de 5 ans. Cela va aider les parents à s’occuper d’autres choses au lieu de se préoccuper trop à dépenser l’argent en faveur de la santé des enfants », a-t-il rassuré.
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