*Dans un format réduit, si toutes les parties prenantes - les acteurs politiques-, réunis autour d’une table, s’engageaient et faisaient preuve de bonne volonté, un compromis politique est encore possible avant le 19 décembre 2016. Telle est la conclusion à laquelle la CENCO, celle-là même qui, en vertu de sa mission prophétique, avait pris la délicate initiative d’entreprendre de bons offices auprès des acteurs politiques et des forces vives en vue de ramener la paix et de cimenter la cohésion nationale, lance, ici, un nouvel appel pathétique au sens de responsabilité. Autrement dit, après d’âpres tractations, la CENCO estime que les divergences, quoique persistantes, ne sont, cependant, pas insurmontables tant que les uns et les autres accepteront de privilégier, dès maintenant, les intérêts vitaux de la RD. Congo et du peuple congolais. Déjà, la Majorité présidentielle, parlant, hier, d’un échec de la CENCO, invite le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, à demeurer ferme dans le schéma de l’application intégrale de l’Accord Politique, tel qu’il a été conclu et signé, le 18 octobre 2016, à la Cité de l’Union Africaine, sous les auspices de Kodjo. Pour elle, en effet, l’article 24 de cet Accord politique laisse à tous ceux qui n’avaient pas participé au dialogue, la possibilité d’y adhérer. Comme quoi, la Majorité invite Badibanga, le tout nouveau Premier Ministre, à en finir avec ses consultations, pour la publication et l’investiture rapide de son gouvernement.

Le Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au changement et les participants au dialogue ont été renvoyés dos-à-dos. Les efforts de la CENCO qui, jusqu’ici, menait des tractations en vue d’un large consensus, se sont soldés sur un goût d’inachevé. Bien de divergences persistent, selon le communiqué de la CENCO, publié ce vendredi 2 décembre 2016.

Pour l’essentiel, la CENCO évoque le cas de la compréhension diversifiée du concept ‘’respect de la Constitution’’ et de ses implications en rapport avec la crise actuelle. Au niveau du processus électoral, la séquence, le calendrier, le financement des élections, sans oublier, évidemment, la question de l’impartialité de la CENI et du CSAC, continuent à diviser les acteurs politiques.

A cela, il faut ajouter la problématique de la durée et du mode de gestion de la période de transition sur laquelle les acteurs politiques n’arrivent pas à accorder les violons.

Plus loin, dans ce même communiqué, la CENCO parle de mesures de décrispation, du mécanisme de suivi de l’Accord politique et du format du compromis politique à trouver, qui demeurent encore jusqu’à ce jour, le tendon d’Achilles, pour les participants au dialogue et les non-participants au dialogue. La CENCO note, toutefois, qu’il y a eu des avancées qu’elle n’a, malheureusement, pas dévoilé la nature, ni la teneur en rapport avec la crise qui se profile à l’horizon, s’il n’y a pas de compromis d’ici le 19 décembre 2016.
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