Alors que le monde entier a suivi ‘hier dimanche 4 décembre, grâce aux Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC), la situation trouble qui a prévalu dans la ville de Tshikapa, marquée par des tirs nourris ayant condamné les habitants à rester terrés chez eux et entraîné la paralysie totale des activités, la confusion persiste autour de ladite situation.
Des informations contradictoires entourent le dossier.



 L’autorité politico-administrative, en l’occurrence le Vice- gouverneur de la province du Kasaï dont Tshikapa sert de capitale, nie tout en bloc. Pour lui, il n’y a rien eu dans son entité administrative. La situation reste calme à Tshikapa comme sur l’ensemble de la province.

Cette thèse a été vite contredite par l’action des Forces armées, où on est en train de procéder actuellement aux arrestations des suspects. Des auditions y sont même organisées, apprend-on.

Par ailleurs, la version soutenue par le vice-gouverneur, a du mal à convaincre vue que la situation était suivie en direct par tout le monde. Comment croire à telle thèse pendant que, hormis les informations que nombreux ont eues par communication téléphonique et autres témoignages des personnes qui ont vécu l’événement, on voit sur les réseaux sociaux des corps sans vie entassés tels des sacs ; y compris ceux des malades mentaux, bien connus des habitants de la ville, qui auraient été confondus aux miliciens.

Plusieurs sources ont annoncé un bilan lourd qui dépasserait la trentaine de victimes aussi bien dans les rangs des forces de l’ordre que des miliciens. Des postings macabres qu’on voit confirment bien qu’il y a eu mort d’hommes, même si le bilan peut poser problème.

Comment le vice-gouverneur peut-il prétendre qu’il n’y a rien eu à Tshikapa, dès que les armes ont parlé pendant 48 heures dans la ville, au point de provoquer la psychose générale?

En plus, ce qui est arrivé dimanche à Tshikapa n’était pas une surprise pour les habitants. C’est plutôt la conséquence de la tension qui régnait dans la ville depuis quelque temps à cause du conflit de pouvoir au clan « Mbawu », mais qui a dû connaître une montée dangereuse dans la deuxième moitié de la semaine dernière, notamment avec l’arrivée des renforts en troupes dépêchées par Kinshasa en vue de prévenir d’éventuels troubles. Déjà le lendemain de l’arrivée de ces troupes qui ont atterri le jeudi 1er décembre, il y a eu des troubles ayant provoqué mort d’hommes.

Pourquoi les armes ont-elles parlé ? C’est la question que l’opinion se pose. La présence des hommes présentés comme des miliciens du feu chef coutumier Kamuina Nsapu à des centaines de kilomètres de leurs terres, ne peut qu’étonner plus d’une personne.
Par Dom
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