Face aux tergiversations des parties, l’épiscopat congolais menace d’activer son plan B. Les prélats catholiques refusent l’enlisement des travaux. Depuis un temps, il constate une remise en question de quelques points de l’Accord par l’une des parties. Mais aussi, un durcissement de ton inexpliqué. A la sous commission chargée de la répartition des responsabilités ministérielles, les violons ne s’accordent pas entre Majorité et Rassemblement. Chaque groupe campe sur sa position. Le pouvoir exige au Rassemblement de proposer cinq noms de primaturables. Il reviendra au chef de l’État de désigner le futur chef du gouvernement en vertu du pouvoir discrétionnaire lui reconnu par la constitution. Sans réfléchir, les délégués du Rassemblement aux Négociations directes ont rejeté la démarche de la famille politique du chef de l’État. Ils dénoncent cette provocation teintée d’une violation intentionnelle de l’Accord. « Refuser cette voie, c’est démontrer la mauvaise foi et chercher le chaos », a rétorqué Atundu qui pense que l’opposition doit être groupée et non séparée. Mais pour l’église catholique, les négociations directes s’arrêtent le samedi.
Alphonse Muderhwa
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