Les parties prenantes signataires et non-signataires de l'accord politique du dialogue sont profondément divisées sur le mode de désignation du nouveau Premier ministre et la répartition des ministères du gouvernement de transition.



Suite à de multiples désaccords observés tout au long de la semaine, plusieurs fois les évêques médiateurs ont renvoyé les discussions entre les deux parties jusqu'à ce samedi au Centre interdiocésain de Kinshasa, pour tenter de trouver un compromis définitif.



Selon le dernier communiqué des évêques, l'église catholique compte mettre fin ce samedi à la négociation entre les parties prenantes pour permettre la mise en œuvre de l'accord du 31 décembre dernier.



Les membres de l'opposition qui prennent part à cette discussion accusent la majorité présidentielle d'avoir bloqué la situation, car elle souhaite que le Rassemblement présente au chef de l'Etat cinq ou sept candidats à la primature.



Pour la mouvance présidentielle, il reviendra seul au président de la République de choisir un seul candidat pour le nommer au poste de Premier ministre.



Cette proposition est catégoriquement réfutée par les membres du Rassemblement qui préfèrent présenter un seul candidat pour la primature.



A en croire les membres du Rassemblement, la proposition de la mouvance présidentielle sur le choix de plus d'un candidat violerait l'accord du 31 décembre.



Dans la journée de ce samedi, la conférence des évêques, la Cenco, a promis de tenter de trouver un compromis autour de ces points de divergence pour essayer de convaincre les deux parties au cours de la plénière afin de produire un document qui sera l'annexe de l'accord signé en décembre dernier.



L'accord politique du dialogue, signé par les parties prenantes en décembre dernier sous l'égide de ces mêmes évêques médiateurs, stipule que le chef de l'Etat actuel reste en fonction jusqu'à l'élection de son successeur en décembre 2017, et que la primature et le Comité national de suivi de l'accord doivent être confiés au Rassemblement de l'opposition dirigé par son leader Etienne Tshisekedi.
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