Un développement dans l’affaire des faux billets des CDF 5 000, 10.000 et 20.000. On a appris dimanche 26 février 2017 que la Banque centrale du Congo -BCC- et les services spéciaux ont démantelé un réseau de contrefacteurs à l’origine de cette situation. Il s’agit d’un groupe composé des RD-Congolais dont un directeur de la BCC, un certain Paluku, et d’autres agents de la banque qui seraient en fuite. Ce groupe aurait soustrait des matrices de billets de banque et travaillerait avec un pays asiatique. Un grand coup de filet même si au stade actuel, le présumé suspect jouit de la présomption d’innocence. Dans un communiqué signé 19 février 2017, il y a juste une semaine, la BCC rassurait la population qu’elle est fortement engagée dans la lutte contre les contrefacteurs et qu’ensemble avec tous les services compétents, tout était mis en œuvre pour mettre hors d’état de nuire tous les criminels qui tentent de saboter la monnaie nationale.

«S’agissant des cas de faux billets qui ont été détectés sur le territoire national, des enquêtes approfondies sont en cours par les services de la BCC, en étroite collaboration avec les services publics ayant pour mission la lutte contre la contrefaçon», y lit-on. Dans le même communiqué, la BCC appelle la population à collaborer: «en attendant la conclusion de ces enquêtes, la Banque centrale du Congo exhorte la population à la vigilance et à lui communiquer ainsi qu’à la Police et aux services spéciaux toute information ou toute indice suspect concernant tout faux billet en circulation. La BCC demande à tous les points de vente de saisir les faux billets, tout en ayant à l’esprit que le client peut être innocent et de donner l’information aux services spéciaux les plus proches».
Prévoyante, la BCC avait également donné des indications permettant de repérer des faux billets.

«Afin de permettre au public et aux entreprises, d’une part, d’avoir une meilleure connaissance des vrais billets et de pouvoir les distinguer des faux et, d’autre part, de vérifier l’authenticité des billets sans qu’il soit nécessaire d’utiliser les équipements spéciaux, l’institut d’émission appelle la population à vérifier les éléments ci-après pour s’assurer que le billet est un vrai: 1. La numérotation verticale: s’assurer que le numéro commence par la lettre R pour les billets de 5 000 CDF, la lettre S pour celui de 10 000 CDF et la lettre T pour la coupure de 20 000 CDF; 2. Le numéro doit être indélébile. Il ne doit pas s’effacer au grattage avec le doit, même lorsque celui-ci est mouillé; 3. L’effet caméléon sur tous les billets concernés: à côté du numéro vertical, il y a une pastille qui change de couleur suite à un lent changement de la position du billet». Pour l’institut d’émission, la fabrication et la mise en circulation des faux billets constituent un acte criminel qui doit être dénoncé.
Aussi, la BCC invite la population au calme. Elle lui demande d’accepter les vrais billets après une vérification systématique. «Cette action permettra de déceler les faux billets et d’empêcher que ceux-ci circulent et, ce afin de protéger tout le monde contre ce fléau auquel font face toutes les monnaies du monde».
Hugo Robert MABIALA
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