
"Tout dépendra de leur comportement", a-t-il dit en référence au régime du président Joseph Kabila.
M. Tshisekedi, qui est souvent cité comme possible prochain Premier ministre, a aussi lié le rapatriement du corps du vieil opposant, décédé le 1er février des suites d'une embolie pulmonaire, à des "conditions de sécurité" à Kinshasa.
Selon lui, "la tension monte" dans la capitale congolaise, largement acquise au parti de M. Tshisekedi, l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), et "la population ne veut pas que le gouvernement (actuel, dirigé par un transfuge de l'UDPS, Samy Badibanga) se charge" des funérailles.
"Pour que ce gouvernement ne s'en occupe pas, il faut que l'accord (du 31 décembre dernier) aboutisse", a poursuivi M. Tshisekedi.
Début du requiem à Koekelberg en mémoire de l'opposant historique
La dépouille de l'opposant historique congolais Etienne Tshisekedi wa Mulumba, décédé la semaine dernière à Bruxelles, est arrivée jeudi en fin de matinée, entourée des membres de sa famille, à la basilique de Koekelberg pour un requiem à sa mémoire, avant un rapatriement qui reste incertain. Plusieurs centaines de membres de la diaspora congolaise d'Europe et quelques responsables belges - dont la présidente du Sénat, Christine Defraigne, et l'ex-ministre des Affaires étrangères Louis Michel - se sont rassemblés dans l'immense basilique pour cet hommage, accompagné de musique et de chants congolais, a constaté l'agence Belga.
La dépouille de M. Tshisekedi a été portée à l'intérieur peu après 11h00 sous les objectifs de plusieurs équipes de télévisions et de photographes de presse.
Le parti de l'opposant, décédé le 1er février à Bruxelles à l'âge de 84 ans des suites d'une embolie pulmonaire, l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), a conditionné mercredi le rapatriement du corps de M. Tshisekedi à la mise en place d'un gouvernement d'union nationale, objet de difficiles négociations à Kinshasa.
lalibre.be