Dans une interview à VOA Afrique, le porte-parole du gouvernement congolais indique que la c'est plus tôt les autorités de la RDC qui ont annulé la visite du Pape dans le pays, pour des raisons sécuritaires.





Le Pape François ne viendra pas en RDC. La révélation a été faite par le Chef de l’Église catholique romaine lui-même dans une interview parue le jeudi 09 mars au journal allemand Die Zeit. «Même un voyage au Congo a été prévu, mais ça ne va pas marcher probablement avec Kabila», a-t-il dit.


Du côté de Kinshasa, le gouvernement confirme cette annonce du souverain pontife, mais explique finalement que l’annulation vient des autorités congolaise et non l’inverse. « Ce sont les autorités congolaises qui ont estimé que la situation sécuritaire ne se prête pas tellement pour que cette visite ait lieu… Le président de la République a estimé qu’il faut attendre que la situation puisse évoluer », souligne Lambert Mende, cité mercredi par VOA Afrique.

Le porte-parole du gouvernement congolais refuse par ailleurs de lier l’annulation de la visite du pape à l’instabilité politique causée par la non-application de l’accord politique négociée sous la médiation des évêques catholiques entre le pouvoir et l’opposition, en vue de résoudre la crise née du maintien au pouvoir du président Joseph Kabila au-delà de la fin de son mandat.




» Quand le pape est allé en Syrie, y avait-il un accord qui a eu lieu ? Quand le pape s’est rendu en Centrafrique, y avait-il un accord qui a eu lieu ? C’est de la politique politicienne. C’est ridicule de lier la situation du pays avec la visite du pape. On a besoin du pape là où il y a des problèmes précisément « , affirme-t-il, précisant qu’il s’agit d’arrangements entre deux chefs d’Etat.

Une sortie qui rencontre cette d’une sources proche de l’Eglise catholique en RDC qui a déclaré mardi à POLITICO.CD que le Pape ne faisait pas allusion au président Kabila comme raison de cette annulation. « Je crois qu’il [le Pape] ne faisait pas allusion au président Kabila personnellement, il voulait parler de la situation politique du pays, avec le blocage actuel dans les discussions [à la CENCO] et surtout l’insécurité un peu partout« , a confié cette source proche de la CENCO, qui a requis l’anonymat.
Avec VOA Afrique.
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