Ministres, politiques, acteurs de la société civile et tant d’autres ont été présentes à l’ouverture, hier, mardi 15 mars 2017, à l’Assemblée Nationale, de la session ordinaire du mois de mars. Juste après les allocutions du Speaker de la chambre basse, Aubin Minaku Ndjalondjoko, le Professeur Maître Yoko Yakembe a vite livré son opinion à la perche tendue par le Journal La Prospérité. Il a salué le discours de l’Honorable Président de la l’Assemblée nationale qu’il a qualifié «d’interpellateur et d’unificateur» car, au vu de tous les vents qui tentent de déstabiliser les institutions du pays, il s’avère, d’après lui, impérieux, que les uns et les autres se tiennent main dans la main pour finalement aboutir à l’organisation des élections tel que souligné dans l’accord de la Saint-Sylvestre. Il a, tout de même, invité toute la classe politique congolaise à cesser aves les querelles qui ne font que reculer le pays en lieu et place de le faire développer. Ce point a clairement été relayé par Minaku lorsqu’il a exhorté les politiques à se surpasser de tout discours divisionniste. Aubin Minaku, poursuivant dans le même sens, a indiqué que le peuple congolais est déjà mûr et que personne ne peut ébranler sa détermination à préserver et à consolider la démocratie.

L’impératif de la cohésion nationale pendant la période que traverse le pays aujourd’hui est aussi important qu’il servira à sauver la vie économique et politique qui tend à la noyade. Il s’agit, par-là, à prioriser les intérêts publics et non seulement égocentriques. Encore, faut-il le rappeler, les discussions et les querelles ont pour conséquence de dérouter les partenaires et de fragiliser les liens diplomatiques avec l’extérieur. Par conséquent, a-t-il renchéri, ces derniers n’écouteront plus et ne sauront plus ce dont la RD. Congo veut réellement en ce moment. Une des conséquences de toutes les divergences s’expliquent non loin au fait que l’on n’arrive pas à enterrer un grand homme en la personne d’Etienne Tshisekedi. «Nous sommes même pas capables d’enterrer un grand-mort comme E. Tshisekedi. C’est une honte, c’est indigne pour un grand peuple, un grand pays comme le nôtre. C’est une personnalité qui fait l’unanimité. Il est reconnu chez nous comme un grand homme, qui a beaucoup travaillé et qui s’est battu pour la démocratie dans notre pays. Pourquoi nous ne nous mettons pas d’accord pour l’enterrer dans la dignité?».

Session qui s’annonce vive

La session de mars sera vouée aux enjeux électoraux en vue d’une organisation des élections paisibles, crédibles et transparentes en RDC. La bataille que vont mener les élus du peuple constituera également à voter la loi électorale, une loi organique sur le fonctionnement du Comité National de Suivi de l’Accord. Dans son allocution, Aubin Minaku a invité les politiques, notamment les élus du peuple, à éviter d’employer pendant cette période particulière les discours divisionnistes. «Au nom des 500 élus directs du peuple, Députés nationaux, j’invite la Commission Episcopale Nationale du Congo à diligenter la reprise des négociations directes entre les composantes en vue de la signature de l’arrangement particulier, objet du mandat à eux confié par le Président de la République, Chef de l’Etat», a-t-il lancé.
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