Le désaveu du virtuel Premier ministre, Bruno Tshibala, par la Conférence Episcopale Nationale du Congo, est accueilli chaleureusement par le président de l’Envol, Delly Sessanga. Au cours d’une matinée politique organisée le samedi 22 avril 2017 à l’intention des cadres et militants des quatre fédérations de son parti à Kinshasa, dans la salle des conférences Chanimétal, Delly Sessanga s’est réjoui du fait que la CENCO a remis les pendules à l’heure dans le débat relatif au mode de désignation du Premier ministre dans le cadre de l’Accord de la Saint Sylvestre.

Ce membre du Rassemblement estime que la position des Evêques reflète la réalité des faits. Il relève que pour avoir piloté les négociations directes entre le Rassemblement et les signataires de l’Accord de la Cité de l’Union Africaine, les prélats catholiques ont fait une
lecture correcte et impartiale de l’esprit ainsi que de la lettre du compromis politique du 31 décembre 2016.

L’élu de Luiza pense que les princes de l’Eglise catholique sont bien
placés pour donner une interprétation exacte de l’Accord du 31
décembre 2016.
Il a condamné l’attitude de certains « faucons » de la Majorité
présidentielle qui remettent en cause le principe de la signature de
l’Arrangement particulier comme un préalable à l’application dudit
accord.
«L’Accord est un tout et il n’est pas un kit où on va se saisir des
éléments favorables et se débarrasser de tout ce qui vous contraint »,
a martelé Delly Sessanga. Pour le président de l’Envol, la nomination
de Tshibala a violé l’accord et sorti le fonctionnement des
institutions actuelles du compromis politique négocié et adopté par
toutes les parties prenantes.
Le chef de file de l’Alternance pour la République a tenu la Majorité
et son « autorité morale » pour responsables de la persistance de la
crise politique actuelle.
Tout en dénonçant le montage grossier fait pour nuire à son image, en
le présentant comme candidat ministre dans l’équipe Tshibala, il s’est
insurgé contre la stratégie du pouvoir consistant à débaucher des
membres de l’Opposition pour fragiliser cette dernière.
Sessanga a accusé la majorité au pouvoir de vouloir à tout prix
contourner le compromis politique du 31 décembre 2016, qui interdit au
Chef de l’Etat de postuler pour un troisième mandat. Il a appelé la
population à se mobiliser pour la tenue des élections présidentielle
et législatives nationales au mois décembre 2017.
ERIC WEMBA
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