Le Mouvement de Libération du Congo (MLC), du Sénateur JP Bemba, continue à revendiquer le remplacement de Madame Micheline Bie Bongenge, actuelle Questeure adjointe au Bureau de la CENI. Aux yeux de beaucoup de gens, cette revendication a tout l’air d’un acharnement quasi injustifié au regard de la lettre et de l’esprit des dispositions constitutionnelles et législatives en la matière.

En effet, des sources bien introduites au Palais du Peuple, on apprend qu’en avril 2017, la Commission PAJ de l’Assemblée nationale, saisie par le Président Minaku sur base d’une requête initiée par Fidèle Babala et Eve Bazaïba, avait statué et recommandé au Groupe parlementaire MLC& Alliés d’obtenir au préalable " la démission volontaire " de Micheline Bie, avant d’envisager toute possibilité de son remplacement au sein du Bureau de la CENI.
Il se fait qu’au sein du MLC, le consensus ne s’est jamais dégagé. Car, pour la base du Parti et des milliers de militants et cadres, il n’y a aucune raison de procéder au remplacement de celle, qu’ils appellent affectueusement " Maman Miche ", cadre de la première heure du MLC. Et comme cela sentait un règlement des comptes, les militants de MLC attendent une instruction formelle de JP Bemba pour infirmer ou confirmer la démarche initiée par Babala pour le remplacement de Madame la Questeure adjointe de la CENI. Or, à ce jour, le « Chairman » n’a jamais désavoué Micheline Bie Bongenge. Et pour ceux qui ont pratiqué JP Bemba, s’il désavoue quelqu’un, il ne tergiverse jamais.
Cette situation amène à une guerre des tranchées. Les ressortissants de l’Equateur ne jurent que par Madame la Questeure adjointe de la CENI, Micheline Bie Bongenge.
Bien plus, lorsqu’on analyse l’Accord de la Saint Sylvestre en son chapitre 4, point 5, il est dit que " les parties prenantes chargent le CNSA de recommander tous les ajustements et mesures à prendre tant en ce qui concerne les structures organiques que le fonctionnement de la CENI d’une part, et d’autre part les mécanismes appropriés à mettre en place en vue notamment de renforcer ses capacités et la transparence des opérations pré-électorales et électorales."
A ce niveau, le CNSA n’est pas encore installé. Pourquoi dès lors se précipiter ? Des voix s’élèvent pour attendre la mise en place du CNSA qui fera des recommandations sur le remplacement de délégués.
L’Accord dispose aussi que " …les parties prenantes qui désirent sont libres de procéder dans le délai de 14 jours à dater de la signature du présent compromis au remplacement de leurs délégués conformément à la Loi en la matière "
Or, que dit la loi organique n° 13/012 du 19 avril 2013 modifiant et complétant la loi organique n°10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la CENI.
En son article 14, le mandat de membre de la CENI prend fin par : " Expiration du terme ; décès ; démission ; empêchement ; Incapacité permanente ; absence non justifiée à plus d’un quart de séances pendant un trimestre ; acceptation d’une fonction incompatible ; Condamnation irrévocable. "
La seule possibilité demeure donc une démission volontaire, telle que recommandée jadis par la PAJ !
Le Bureau de l’Assemblée nationale ne peut en aucun cas violer la loi en procédant à l’investiture d’un nouveau membre de la CENI, sans la démission préalable du concerné ! Agir autrement, serait un excès de pouvoir qui est condamnable.
On rappelle que le poste de Questeur adjoint appartient au MLC et Alliés qui se sont concertés en son temps pour donner ce fauteuil à une femme du MLC par ce que l’UDPS avait donné un homme.
C’est dire que le MLC seul ne peut pas poser des actes, ce serait une initiative biaisée.
Selon des sources, le fait d’avoir signé l’Arrangement particulier donnerait des ailes à Fidèle Babala. Ces mêmes sources font observer que le député de la Tshangu a signé l’Arrangement particulier non pas comme MLC, mais plus comme Front pour le respect de la Constitution. AL
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