Il est le président du Peuple au Service de la Nation –PSN- un parti membre du Rassemblement/Limete. A l’annonce du conclave de la méga plateforme de l’opposition née à Genval, Rudy Mandio n’entend pas regarder les choses par la fenêtre. Pour lui, il est temps que le Rassop puisse changer ses stratégies afin de pouvoir, autant que faire se peut, obtenir l’alternance démocratique au cours de cette année. Face à ce qu’il qualifie de mauvaise foi de la MP dans l’application et le respect de l’Accord de la Saint Sylvestre et, par ailleurs, vu le temps qui court, cette tête couronnée du PSN estime que ces assises à venir constituent un moment propice afin que les hauts cadres de leur regroupement politique, en l’occurrence Félix Tshisekedi, Pierre Lumbi, Martin Fayulu…, puissent fixer la population ainsi que toutes les composantes sur les nouvelles stratégies politiques du Rassemblement. Rudy Mandio l’a dit au cours d’un entretien centré sur l’actualité congolaise, le jeudi 8 juin 2017.

Face à toutes les manœuvres du pouvoir visant à contourner les dispositions de l’Accord du 31 décembre 2017, Rudy Mandio, en sa qualité de président d’un parti membre du Rassop/Limete, à savoir le «PSN», pense que leur regroupement ne peut évoluer de la même manière. D’autant plus que, soutient-il, Joseph Kabila ne veut pas quitter le pouvoir. «Si l’on tient à l’organisation des élections cette année, le changement des stratégies est une obligation», indique-t-il.

Une nouvelle donne
Pour ce combattant de la démocratie, la RD. Congo entre sans nul doute dans une période déterminante de son histoire. A ce sujet, seule l’alternance, semble-t-il, pourrait l’emmener à être considérée comme une nation totalement démocratique. D’où, il martèle qu’ils devront, lors de leur conclave, parlementer sur les différentes manières de répondre à la plus grande préoccupation de la population à l’ère actuelle qui, à ses dires, demeure «l’organisation des élections en 2017 ». Par ricochet, chaque leader du Rassop, estime-t-il, doit, en ce moment, mobiliser sa base pour exiger la tenue de ces joutes électorales.

Pour le numéro Un du PSN, il n’est plus simplement question de crier sur une quelconque applicabilité de l’accord du Centre interdiocésain, mais plutôt de renouveler les stratégies en rapport avec les élections. D’où, l’inamovible serviteur de la population exige une nouvelle donne afin d’intercaler toutes les manœuvres de la MP en vue d’espérer à une bonne organisation des scrutins.

Mise en garde à la Ceni
Il est indéniable que la Ceni, en tant que institution habilitée à organiser les élections, doit vraisemblablement faire preuve d’une indépendance avérée. A ce sujet, cet homme politique estime qu’elle doit bien manier sa politique électorale afin qu’il n’y ait pas de retard dans le processus. Il regrette le fait que l’enrôlement dans la ville de Kinshasa semble s’effectuer d’une manière lente. Jusque là, faut-il le signaler, plusieurs centres n’ont pas encore ouvert leurs portes et. En cause, l’insuffisance des Kits électoraux. Une situation qui, selon ce grand homme de la diaspora, pousse plutôt à suspecter cette autonomie de la Ceni. «La Ceni doit travailler pour l’intérêt de la population et non pour les politiques. Ce, dans le souci d’organiser des scrutins en bonne et due forme », indique-t-il. Au cas contraire, surtout si elle n’organise pas les élections d’ici la fin de l’année, elle devra subir la colère du peuple congolais dans sa généralité qui tient à obtenir l’alternance, notifie-t-il. De souligner qu’il appelle toute la population congolaise, en particulier les jeunes, à demeurer vigilant et par-dessus tout, à respecter la vision même du Rassemblement.
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