Le président du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, Felix Antoine Tshilombo Tshisekedi, séjourne à Bruxelles depuis mercredi 14 juin 2017, dans l’objectif de poursuivre ses contacts politiques en vue de mettre la pression sur Kinshasa, dans le but d’organiser les élections d’ici la fin de l’année.Lors de son arrivée à Bruxelles, il s’est confié à la poignée des journalistes qui l’attendaient.
« Le régime de Kabila est entrain de torpiller l’Accord de la Saint Sylvestre. Aujourd’hui, cet accord est saucissonné, vidé de ce sens » a déclaré Felix Tshisekedi.
Ce dernier poursuit qu' »ils nous font la proposition d’occuper le poste du Conseil national de suivi de l’accord. Je ne vois pas comment on va prendre le Cnsa » s’est-il interrogé. Et d’ajouter, « nous croyons au Cnsa qui vient de l’initiative de l’Accord du 31 décembre 2016 et non celui de la comédie du Palais du peuple lors de leur signature de l’arrangement particulier. Nous voulons revenir seulement à l’Accord ».
Il martèle que « si le 31 décembre 2017, il n’y a pas élections, Kabila va partir, parce que nous n’avons plus rien à offrir comme proposition pacifique. Il a épuise toute notre patience et limite. S’il continue à s’entêter, il ne faudra plus lui reconnaître comme chef de l’État. Il faut le menacer. C’est ce que je plaiderai aussi ici dans des rencontres que j’aurai. Et après le conclave, on va lever ces options et on demandera au peuple de le chasser. On recourra au schéma burkinabé, c’est-à- dire une transition sans Kabila et on choisira une autre personne qui mènera la transition dans une courte durée en vue de l’organisation des élections « , propose celui qu’on a surnommé Fatshi.
Il poursuit qu’il ne sera plus question que Kabila reste à la tête du pays un jour de plus. Il ne faut plus donner l’oxygène à un régime qui a échoué en tout, sur le plan social, politique, sécuritaire etc.
Times.cd