* Questeur adjoint de la CENI depuis quatre ans, pour le compte du MLC et Alliés, Micheline Bie Bongenge, a été remplacée à ce poste par Nadine Mishika. Mais, Questeure adjointe sortant estime que " la décision d’autorité ", prise par " le président de l’Assemblée nationale " entérinant la désignation de Nadine Mishika comme nouveau Questeur adjoint de la Commission électorale nationale indépendante le serait "au mépris de la Constitution, des lois de la République, des Règlements et de l’Accord du 31 décembre 2016 ". Micheline Bie Bongenge l’a dit au cours d’une conférence de presse qu’elle a animée le lundi 19 juin en sa résidence.

Micheline Bie explique que " cette décision est une entorse à la procédure parlementaire qui veut que le candidat soit désigné par le Groupe parlementaire et non par un parti politique. " Or, fait-elle remarquer, " le président de l’Assemblée nationale a pris sa décision sur la base de la lettre n°005/SG/MLC/2015 du 13 janvier 2017 du Secrétaire général du MLC, mettant en avant l’application de l’Accord du 31 décembre 2016. "
Pour Micheline Bie, il ne devrait pas en être ainsi. Car, indique-t-elle, " le MLC est une composante du Groupe parlementaire MLC et Alliés. " Cette violation flagrante a été dénoncée respectivement par les députés et les présidents du Groupe parlementaire MLC et alliés dans leurs correspondances du 6 et 7 juin courant.
Dans ses explications, l’ancien Questeur rappelle qu’elle a été désignée par " le Groupe parlementaire MLC et Alliés ". Elle ne s’explique donc pas "comment est-ce possible d’entériner la candidature qui ne porte pas la signature du président du Groupe parlementaire ".
Pour des spécialistes des travées de l’Hémicycle, " cette question aurait dû être renvoyée au Groupe parlementaire pour compétence et disposition. Agir autrement, soutiennent-ils, " c’est manifester un mépris envers des collègues députés du Groupe MLC et Alliés ".
Micheline Bie est formelle, " ceux qui ont pris cette décision on choisi leur camp… ". A savoir, précise-t-elle, " celui de soutien à Eve Bazaïba et à Fidel Babala ".

S’INCLINER FACE A LA VOLONTE DU CHEF DE L’ETAT
Face à cette injustice flagrante à son endroit, Micheline Bie a écrit au président de la République, expliquant dans le détail comment elle est évincée de son poste de Questeur Adjoint à la CENI.
Micheline Bie s’en remet au chef de l’Etat. " Je crois que nous sommes dans un Etat de droit. Le chef de l’Etat est un homme juste qui va se ranger au coté de la légalité. J’ai confiance et beaucoup de respect à son égard en tant que Garant de la Nation et du bon fonctionnement des institutions dans notre pays ". Quant à la Cour Constitutionnelle, Bie dit savoir que ses Arrêts rendus sont irrévocables et opposables à tous. " C’est une Cour pleine de Hauts Magistrats, de véritables sages du droit. Je sais qu’ils ne supporteront pas un seul instant que les gens marchent sur la loi ".
Par respect à la personne et à la fonction, Micheline Bie Bongenge dit : " Si le président de la République signe, je vais m’incliner. "
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