Invité du Journal Afrique sur Tv5 mardi 20 juin 2017, le ministre d’État congolais en charge de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba, reconnait que la justice congolaise peut avoir des lacunes. Mais dire qu’elle n’est pas capable de mener une enquête, c’est une insulte pour la République.

A la question de savoir si le gouvernement armait une milice pour affronter les Kamuina Nsapu, le ministre rejette ces allégations en disant que le gouvernement a une armée nationale qui travaille dans le Kasaï et ne peut pas armer une milice. « C’est pour cette raison que nous avions dit que nous sommes ouverts à une enquête internationale, laquelle sera pilotée par nous ».

A la question de la plainte pour crime contre l’humanité, Thambwe Mwamba reconnait ses propos et précise que « cette communication était faite suite au rapport de nos forces militaires qui étaient sur terrain et nous ont informé. On ne peut pas commetre tel acte sans fixer l’opinion nationale et internationale. J’étais le responsable des relations extérieures, il était extrêmement important de communiquer », rappelle-t-il
Pourquoi 19 ans plus tard, cette affaire refait surface selon vous ?
Il répond que « nous savons d’où ça vient mais nous ne voulons pas communiquer aujourd’hui pour des raisons évidentes. J’ai convenu avec mon avocat, nous allons attendre de communiquer avec le juge quand il le voudra ».

Pour lui, si Moïse Katumbi rentre au pays, il va se retrouver dans la situation judiciaire qui était la sienne au môment ou il a quitté le Congo. Il poursuit qu’il a pris une bonne décision de prendre un des meilleurs avocats de barreau de Paris qui va certainement l’accompagner. C’est une question qui relève de la magistrature congolaise. « Ce que je peux affirmer est qu’il va se retrouver devant la situation judiciaire, c’est à dire qu’il va se présenter devant les magistrats. Il était en pleine procédure judiciaire menée par le parquet général de la République qui était en cours et arrêtée parce qu’il avait demandé l’autorisation d’aller se faire soigner à l’étranger. Il y avait une condamnation pour laquelle il était parti en appel et il doit suivre la procédure au niveau de l’appel. C’est peut être là qu’il pourrait faire changer l’avis des magistrats ».
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