Le président de l’UNC en véritable filou, tient à revenir dans l’opposition –rentrer dans l’opposition dans le but ultime de régler les comptes à Kabila. Il accuse ce dernier de l’avoir humilié, de l’avoir déstabilisé politiquement, de l’avoir escroqué politiquement et pire encore de l’avoir manipulé avec des promesses fallacieuses.
Pour ainsi régler des comptes à Kabila, le président de l’UNC n’a pas d’autres tribunes pour opérer sa revanche. Il n’y a que l’option de réintégrer l’opposition. D’où son empressement de faire un grand retour rapidement dans l’opposition, pour y déployer ses biceps contre le chef de l’Etat hors mandat constitutionnel. Kamerhe est très avancé dans ses contacts avec un bon nombre d’opposants, avec lesquels il envisage mettre en place un mouvement très farouche anti-Kabila.
Connaissant la crasse (classe) politique rd-congolaise, en tout cas, nombreux sont d’accord avec l’idée de Kamerhe. Certains de la majorité présidentielle sont aussi partants pour ce mouvement. Comme Kamerhe n’a jamais eu froid aux ; tenez : il a rencontré le président du conseil de sages du Rassemblement Pierre Lumbi, et a partagé cette option avec lui.
De la même manière, Lumbi en frère avait rendu visite à Kamerhe pour lui dire de ne pas prendre part au dialogue de la Cité de l’OUA, c’est en frère également que Kamerhe a visité Pierre Lumbi, pour lui proposer l’idée d’un mouvement très farouche anti-Kabila. Lumbi n’a pas donné de suite jusque-là à Kamerhe.
Mais déjà dans l’opposition certains ne trouvent pas mal cette idée. Il y en a ceux qui estiment que Kamerhe peut être accepté, mais n’aura pas de premier rôle. Il sera là, mais dans les rangs. Pas de premier rôle ni de rôles importants sous ses responsabilités.
Par ailleurs d’autres opposants n’ont pas hésité de rejeter la proposition de Kamerhe, jugeant cet homme de moins sérieux hors cadre.