A l’alternance pour la République, plus rien ne va. A l’allure où vont les choses, il ne serait pas exagéré de parler d’une prochaine fissure si et seulement si les différents problèmes qui se posent ne sont pas réglés. Que se passe-t-il au juste au sein de cette plateforme électorale ? La réponse est simple, un climat malsain anime désormais ce regroupement politique de soutien à Moïse Katumbi, potentiel Candidat à la prochaine élection présidentielle. Parmi des problèmes soulevés, il y a, entre autres, la question liée à la mauvaise gestion financière, la problématique de rotation de la présidence au sein de cette plateforme et surtout l’épineuse question de la non-prise en compte des avis des autres membres fondateurs. Au centre de la polémique, à en croire des avis récoltés ci et là, l’actuel Président de l’AR, Delly Sesanga et le Secrétaire Exécutif, Jean-Bertrand Ewanga.

Quatre grandes figures de l’Alternance pour la République, à savoir : Franck Diongo, Adam Bombole, Jean-Claude Muyambo et Moïse Moni Della, se font de plus en plus rares lors des manifestations et réunions de cette plateforme. La Prospérité, un journal avant-gardiste, a fouillé pour comprendre les vrais raisons qui militent en faveur de ce problème. Il ressort des analyses que plusieurs faits sont reprochés à l’actuel Président de la plateforme, en la personne du Député National Delly Sesanga Hipungu Dja Kaseng. Primo, le refus de céder le bâton de commandement à d’autres membres fondateurs. Secundo, la mauvaise gestion des finances de la plateforme. Tertio, la non-assistance vis-à-vis des personnalités membres qui croupissent en prison.

La rotation de la présidence

Depuis la création de l’Alternance pour la République, c’est le Député National Delly Sesanga qui assure la présidence. Il est secondé par plusieurs Vice-présidents. Or, d’après les informations en notre possession, le règlement intérieur notarié de cette plateforme, plus précisément en son article 34, soulève également la question relative à la rotation à la tête de cette plateforme. En des termes clairs, le mandat du Président de l’Alternance pour la République est de 3 mois non renouvelable. Et, pourtant, depuis la création de la plateforme, l’actuel Président refuserait de céder son fauteuil. A ce jour, il a déjà brigué plusieurs mandats. D’autant plus qu’il est à la tête depuis plus d’une année. Il ressort de nos investigations que le règlement notarié, cité ci-haut, a été signé par tous les membres fondateurs de l’Alternance pour la République notamment, Delly Sesanga, Franck Diongo, José Makila, Moïse Moni Della, Adam Bombole, Jean-Claude Muyambo, pour ne citer que ceux-là. Et, à ce jour, parmi les membres signataires, Delly Sesanga se retrouve seul dans son coin face à tous les autres membres fondateurs qui dénoncent une dictature qui ne dit pas son nom à la tête de l’Alternance pour la République.

Respect des textes

Plateforme membre du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au Changement, l’Alternance pour la République exige presque chaque jour le respect de la Constitution et des lois qui régissent la République. Elle est donc scotchée aux respects des textes. De ce fait, elle devrait prêcher par l’exemple, en respectant elle-même ses propres textes notamment, le règlement intérieur. Du côté des autres membres fondateurs, ils n’exigent que l’application intégrale du règlement intérieur notarié, plus particulièrement en son article 34.

Gestion des finances

Le tandem Sesanga-Ewanga serait accusé de gérer les finances de la plateforme sans l’avis favorable des autres membres fondateurs. Les dépenses seraient faites sans tenir compte de l’approbation de tous les membres. Des dépenses exorbitantes sont effectuées sans tenir compte des avis des autres. A ce niveau, il faut souligner que les deux camps s’accusent mutuellement.

Non-assistance aux membres fondateurs

Franck Diongo et Jean-Claude Muyambo croupissent depuis plusieurs mois en prison. Depuis l’incarcération de ces deux hauts cadres de l’Alternance pour la République, le bureau actuel ne se serait jamais rendu en prison pour leur rendre visite. Moïse Moni Della qui, lui aussi, avait passé des durs moments à la prison Centrale de Makala, ne reconnaît pas avoir vu, un seul jour, le Président de l’Alternance pour la République au Pavillon I de ce centre pénitencier pour partager la souffrance avec ceux qui y sont pour des raisons politiques. Du côté de Franck Diongo, la chambre 4 du pavillon I de la prison n’a jamais connu la présence du staff dirigeant de l’Alternance pour la République. Cette manière de faire serait également à l’origine du retrait masqué de quelques membres fondateurs.

Que deviennent les membres fondateurs ?

Fort des arguments soulevés ci-hauts, les membres fondateurs de l’AR, sauf Delly Sesanga, se sont retirés depuis un certain temps. Ils ne prennent plus part aux réunions, moins encore aux différentes activités qu’organise ladite plateforme électorale. Il a été clairement constaté l’absence de Moïse Moni Della, Adam Bombole, Diongo et Muyambo lors de deux dernières activités organisées par l’Alternance pour la République, à savoir : la rencontre avec le Président de la CENI et l’atelier sur les enjeux politiques de l’heure tenus au centre Nganda dans la commune de Kintambo à Kinshasa.

Katumbi appelé à intervenir rapidement

Le prochain candidat à l’élection présidentielle, Moïse Katumbi Chapwe est appelé à intervenir pour éviter une fissure au sein même de sa propre famille politique. Il est de son intérêt que les différents leaders politiques qui composent cette plateforme regardent tous dans la même direction. S’il faut se référer à la confiance de la population placée en l’Alternance pour la République, il y a extrême urgence de réagir rapidement et, ainsi, trouver la solution aux problèmes qui se posent.
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