*C’est à Mbuji-Mayi, au Kasaï Oriental, sur les terres bénies de ses ancêtres, loin de Kinshasa, la capitale, que Steve Mbikayi Mabuluki, Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a, cette fois-ci, décidé de clôturer l’année académique 2016-2017. Lundi 31 juillet dernier était une journée spéciale à l’Université de Mbuji-Mayi, lieu choisi, à cet effet, pour conjuguer au passé cette année académique, avec ses multiples péripéties et réalités. L’hôte de marque, Steve Mbikayi, a, à cette occasion, tenu un discours à la hauteur des ambitions du pays et taillé sur la mesure des responsabilités du Gouvernement de la République qui, sous l’impulsion du Président de la République, Joseph Kabila Kabange, fait de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, un des secteurs clés pour la formation de la jeunesse, fer de lance de tout développement durable.

Dialogue permanent

Au menu de son allocution, ponctuée d’une salve d’applaudissements, pour la pertinence de ses propositions en termes d’innovations annoncées, pour la prochaine année académique, Steve Mbikayi a été clair, quant à la détermination de son Ministère, à ouvrir une nouvelle page de l’histoire, avec une nouvelle feuille de route dont les axes prioritaires sont, ici, dans son discours que La Prospérité publie, in extenso. D’ores et déjà, il y a lieu de noter qu’à son avis, ‘’l’Autorité de Tutelle, l’Administration Centrale, les Conseils d’Administration, les Services Spécialisés de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, les Autorités académiques, les Enseignants, les Chercheurs ainsi que la Jeunesse qui est en train d’être formée pour assumer demain les charges de l’Etat, tous nous devons, de concert, en ces temps difficiles, réfléchir pour proposer des mécanismes pour mettre fin à la crise économique en proposant l’alternative à la dépendance de l’économie de notre pays au comportement des matières premières sur le marché international. Car, la plus grande richesse que nous avons n’est ni le diamant, ni le cuivre, ni le coltan, ni toute autre matière première. Notre plus grande richesse, c’est la matière grise. Matière grise produite par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire. Cette matière n’attend qu’à être utilisée rationnellement pour le bonheur de notre Peuple’’. Plus loin, dans son discours, il a insisté sur l’importance du dialogue permanent pour pouvoir recueillir les contributions de toutes les parties prenantes à cet effet.

Actions de terrain

«A ce propos, après avoir conféré avec les Responsables de l’Administration Centrale, les Chefs des Etablissements, les Coordonnateurs des Etudiants et les différents Conseils d’Administration du Secteur en janvier et février 2017, cet élan de dialogue permanent m’a conduit à entreprendre des visites de travail dans différents Etablissements publics et privés du Pays. Ainsi, j’ai sillonné, de janvier à juillet 2017, tour à tour les Etablissements des provinces, ci-après : la Ville-Province de Kinshasa en février ; la Province du Maniema en avril ; la Province de la Tshopo en mai ; les Provinces du Haut-Katanga et du Lualaba au début de ce mois de juillet ; et, aujourd’hui, la Province du Kasaï Oriental. Cette descente sur le terrain m’a permis de palper du doigt les problèmes et les difficultés auxquels sont butés les Etablissements de l’Enseignement Supérieur et Universitaire.

Au travers des échanges avec les composantes évoluant dans les Etablissements visités, il est clairement ressorti que les Etablissements de notre Secteur connaissent les mêmes problèmes qui se déclinent sous différents aspects : académique, scientifique, administratif et financier.

Au plan Académique

Du point de vue académique, nos actions doivent s’inscrire dans le sens de la compétitivité des universités sur le plan international qui passe par : la modernisation et l’accroissement des infrastructures académiques ; l’augmentation de la capacité d’accueil dans les classes de recrutement ; la promotion d’une relève académique quantitative et qualitative ; l’application effective du Calendrier académique ; la rationalisation dans la production et la distribution des supports didactiques (syllabus) ; l’accès à une documentation moderne et abondante qui mettra bientôt fin à la vente des syllabus ; la normalisation de l’exercice des mandats des représentants des étudiants et l’amélioration des relations entre autorités académiques et étudiants.

Du point de vue de la recherche scientifique, nos efforts doivent être focalisés entre autres sur : la dotation en équipements et matériels de laboratoire ; la généralisation de l’accès aux bibliothèques numériques ; l’accroissement de l’accès à l’Internet ; la redynamisation de la recherche et de la publication des résultats ; la facilitation de la participation des enseignants-chercheurs aux rencontres scientifiques internationales. Pour ce qui est de l’aspect administratif et financier, la situation actuelle nécessite une synergie active et efficiente afin de parvenir à : l’assurance d’une gestion efficace des promotions du Personnel de l’Enseignement Supérieur et Universitaire ; la régularité de la dotation des frais de fonctionnement en faveur des Etablissements ; la régularisation rapide de la mécanisation du Personnel ; l’harmonisation des rapports entre Comités de gestion et Délégations syndicales ; le strict respect de la procédure disciplinaire en matière de sanctions ; la gestion de la rente de survie pour les veuves et orphelins des membres du personnel de l’Enseignement Supérieur et Universitaire ; les problèmes liés à la bancarisation de la paie des agents ; le problème du transport des étudiants, de certaines catégories d’enseignants et d’agents administratifs, techniques et ouvriers.

A cela il faut ajouter tout notre engagement et notre détermination a mettre fin aux dysfonctionnements de divers ordres qui génèrent antivaleurs et autres maux décriés aussi bien par la majorité des membres de notre Communauté universitaire que ceux des autres couches sociales de la population ».

Pas de bras croisés !

«Il nous revient pour cela de ne pas baisser les bras !

Chers membres de la Communauté Universitaire de la RDC, nous avons un défi à relever : celui de démontrer que le travail que nous faisons est ce qu’il y a de plus louable, de plus élogieux et de plus honorable, à savoir : la formation intégrale de l’homme ! C’est pour cela que j’invite chacun dans sa sphère de responsabilité à s’y investir pour que nous soyons à la hauteur des attentes de la Population Congolaise. Relevons les défis qui se présentent à nous. Ne nous limitons pas à présenter une vision, mais engageons-nous dans l’action réformatrice de l’Enseignement Supérieur et Universitaire de notre beau Pays. C’est la condition sine qua non de toute réussite si nous voulons réellement marquer en lettres d’or notre passage aux différentes fonctions que nous exerçons», soutient, mordicus, Steve Mbikayi.

LPM



ALLOCUTION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

Clôture de l’Année académique 2016-2017

Introduction

Il est une grande joie pour moi de procéder ce jour, conformément au Calendrier académique, à la double cérémonie de collation des grades et de clôture de l’année académique 2016-2017, à Mbuji-Mayi, Capitale diamantifère de notre Pays et ce, pour le compte de tous les Etablissements publics et privés de l’Enseignement Supérieur et Universitaire de la République Démocratique du Congo.

Le respect du Calendrier académique constitue, en effet, l’un des indicateurs témoignant de l’effort que les acteurs de notre Secteur fournissent pour garantir une coordination harmonieuse, des relations entre le Ministère de Tutelle et les Etablissements en charge de former nos étudiants, futurs cadres de la Nation Congolaise.

En ce moment même, sur toute l’étendue de la République, des cérémonies semblables se déroulent dans plusieurs Etablissements. Ainsi, je tiens à féliciter chaleureusement les Etablissements qui ont relevé le pari de clôturer l’année académique au 31 juillet 2017. Ce qui n’est possible que grâce aux efforts consentis pour consolider la paix et la concorde nationales.

C’est pour cela que, avant d’entrer dans le corps de mon Allocution, je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Joseph KABILA KABANGE, Chef de l’Etat et Grand Chancelier des Universités congolaises, non seulement pour les efforts fournis en vue de restaurer et pérenniser la paix sur l’étendue du Territoire national, mais aussi pour Son attention particulière portée à notre Secteur.

En effet, le Secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a toujours été considéré comme une priorité de son action gouvernementale, notamment dans le cadre du Programme de la Modernisation de l’Enseignement Supérieur et Universitaire -PADEM- (2003-2004) lequel, destiné à la réforme des programmes d’enseignement, sera consolidé par un accent particulier mis sur le développement des infrastructures au travers des Cinq Chantiers de la République (2006) et du Programme de la Révolution de la Modernité (2011).

Je voudrais également adresser mes vifs remerciements à Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Bruno TSHIBALA NZENZHE, Chef du Gouvernement, qui prête toujours une oreille attentive aux desiderata issus de notre Ministère et qui, dans la conduite de l’action gouvernementale, appuie les initiatives entreprises pour le redressement du Secteur éducatif du Supérieur.

Dans ce même élan, il me revient de saluer et congratuler tout le Personnel des Services techniques du Ministère, les Autorités académiques, les membres du Corps académique, du Corps scientifique ainsi que le Personnel administratif, technique et ouvrier relevant du Secteur pour leur dévouement à la tâche et la détermination à réaliser leurs obligations en vue de l’avancement de l’Enseignement Supérieur et Universitaire.

Je me dois également de saluer et féliciter les parents de nos étudiants pour les sacrifices qu’ils ne cessent de consentir pour la formation de leurs enfants.

Mes félicitations particulières vont à nos étudiants et singulièrement aux Lauréats de ce jour dont la bravoure et le sens de l’abnégation ont conduit aux présents résultats. Sans vous, Chers et heureux Lauréats, cette cérémonie n’aurait nullement eu sa raison d’être ! Ainsi, de Mbuji-Mayi où je me trouve, je félicite et encourage spécialement les Lauréats disséminés à travers la vaste étendue de notre Territoire national.

A tous, je dis : Bravo, Bravo, Bravo !

Au moment où cette cérémonie solennelle est organisée, nous sommes touchés par plusieurs préoccupations, à savoir :

le contexte particulier que traverse la Nation ;
la situation spécifique du Secteur de l’ESU ;
les défis à relever ;
les mesures courageuses et idoines à prendre et qui sont inscrites dans le Plan d’Action du Ministre de Tutelle.
Tels sont en effet les différents axes qui vont constituer le fil conducteur de mon Allocution de ce jour.

Honorables,

Mesdames et Messieurs ;

(i). Parlant du contexte de la Nation, il convient de souligner que le paysage politique, économique et social sur fond duquel a lieu cette cérémonie interpelle toutes les couches de la Nation et particulièrement les acteurs de l’Enseignement Supérieur et Universitaire.

Du point de vue politique, l’engagement ferme et manifeste des Autorités en vue de l’organisation des élections constitue un facteur important pour la consolidation de la paix, de la sécurité nationale, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale.

Du point de vue économique, la dépréciation du franc congolais, la détérioration du tissu économique et la forte dépendance aux fluctuations du prix des matières premières sur le marché international, affectent le vécu quotidien de notre population.

Du point de vue social, il s’observe des difficultés d’accès à l’éducation, aux soins de santé primaire, à l’emploi, au logement, à l’eau et à l’électricité, bref aux besoins sociaux de base.

Aussi, afin d’améliorer cette situation conjoncturelle, sous le leadership du Chef de l’Etat, le Gouvernement se déploie en vue de trouver des solutions idoines. A ce propos, des mesures conséquentes sont en train d’être prises.

Honorables,

Mesdames et Messieurs,

Le choix de la Ville de Mbuji-Mayi pour la clôture officielle de l’année académique 2016-2017 n’est pas anodin ou dû au hasard ! Face à la situation qui a affecté cette partie de la République, notre présence en ce lieu témoigne de la détermination et de l’attachement de notre peuple à faire prévaloir son unité intrinsèque dans la vigilance, pour qu’à travers le dialogue, nous puissions trouver des solutions durables aux problèmes de notre Communauté nationale. Nous avons été assez distraits par des querelles et conflits inutiles. Il est temps de renforcer l’unité de notre peuple qui est très attaché à la paix et à l’unité nationale.

C’est ici l’occasion de saluer les efforts de tous les Chefs des Etablissements de cette partie de la République qui, en dépit des turbulences causées par les pêcheurs en eaux troubles, se sont appliqués à respecter et faire respecter le Calendrier académique.

Il s’agit sans conteste d’un signal fort lancé depuis le Grand Kasaï par le Secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire pour réaffirmer l’engagement des Universités et Instituts Supérieurs à toujours promouvoir la Communauté par l’enseignement, la recherche et le service à la société.

En effet, notre Nation a besoin, aujourd’hui plus que jamais, du génie intellectuel du Personnel de notre Secteur et de la jeunesse formée dans nos Etablissements, pour contribuer à son redressement politique, économique et social.

C’est pour cette raison que, bien que faisant l’objet des préoccupations du Gouvernement de la République, des acteurs politiques et des membres de la société civile, la crise multiforme que traverse notre Pays constitue un défi pour le Secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire.

A cet égard, l’Autorité de Tutelle, l’Administration Centrale, les Conseils d’Administration, les Services Spécialisés de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, les Autorités académiques, les Enseignants, les Chercheurs ainsi que la Jeunesse qui est en train d’être formée pour assumer demain les charges de l’Etat, tous nous devons, de concert, en ces temps difficiles, réfléchir pour proposer des mécanismes pour mettre fin à la crise économique en proposant l’alternative à la dépendance de l’économie de notre pays au comportement des matières premières sur le marché international. Car, la plus grande richesse que nous avons n’est ni le diamant, ni le cuivre, ni le coltan, ni toute autre matière première. Notre plus grande richesse, c’est la matière grise. Matière grise produite par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire. Cette matière n’attend qu’à être utilisée rationnellement pour le bonheur de notre Peuple.

Honorables,

Mesdames et Messieurs,

(ii). Pour ce qui est de la situation spécifique de notre Secteur, il convient d’insister sur le fait que l’Enseignement Supérieur et Universitaire demeure l’un des piliers sans lequel aucun développement national durable, aucune avancée certaine vers l’émergence ne saurait se réaliser.

Pourtant, il n’est un secret pour personne que notre Secteur, partie intégrante du système éducatif national, est lui-même aussi appelé à être redynamisé.

En effet, tous les rapports, toutes les études et toutes les analyses tant nationales qu’internationales attestent que tous les indicateurs sont au rouge.

En vue de parer à cet état des choses, il importe, comme dit plus haut, que nous unissions nos efforts pour redresser et revaloriser notre Secteur.

Redresser l’Enseignement Supérieur et Universitaire est un défi de taille ! C’est bien pour cette raison que dès mon arrivée à la tête du Ministère, en décembre 2016, j’ai axé mon mandat sous le signe de l’excellence en poursuivant la qualité, la visibilité et la compétitivité des Etablissements de l’Enseignement Supérieur et Universitaire de notre Pays.

Aussi, ai-je institué le dialogue permanent pour pouvoir recueillir les contributions de toutes les parties prenantes à cet effet.

A ce propos, après avoir conféré avec les Responsables de l’Administration Centrale, les Chefs des Etablissements, les Coordonnateurs des Etudiants et les différents Conseils d’Administration du Secteur en janvier et février 2017, cet élan de dialogue permanent m’a conduit à entreprendre des visites de travail dans différents Etablissements publics et privés du Pays. Ainsi, j’ai sillonné, de janvier à juillet 2017, tour à tour les Etablissements des provinces, ci-après :

la Ville-Province de Kinshasa en février ;
la Province du Maniema en avril ;
la Province de la Tshopo en mai ;
les Provinces du Haut-Katanga et du Lualaba au début de ce mois de juillet ;
et, aujourd’hui, la Province du Kasaï Oriental.
Cette descente sur le terrain m’a permis de palper du doigt les problèmes et les difficultés auxquels sont butés les Etablissements de l’Enseignement Supérieur et Universitaire.

Au travers des échanges avec les composantes évoluant dans les Etablissements visités, il est clairement ressorti que les Etablissements de notre Secteur connaissent les mêmes problèmes qui se déclinent sous différents aspects : académique, scientifique, administratif et financier.

Du point de vue académique, nos actions doivent s’inscrire dans le sens de la compétitivité des universités sur le plan international qui passe par :

la modernisation et l’accroissement des infrastructures académiques ;
l’augmentation de la capacité d’accueil dans les classes de recrutement ;
la promotion d’une relève académique quantitative et qualitative ;
l’application effective du Calendrier académique ;
la rationalisation dans la production et la distribution des supports didactiques (syllabus) ;
l’accès à une documentation moderne et abondante qui mettra bientôt fin à la vente des syllabus ;
la normalisation de l’exercice des mandats des représentants des étudiants et l’amélioration des relations entre autorités académiques et étudiants.
Du point de vue de la recherche scientifique, nos efforts doivent être focalisés entre autres sur :

la dotation en équipements et matériels de laboratoire ;
la généralisation de l’accès aux bibliothèques numériques ;
l’accroissement de l’accès à l’Internet ;
la redynamisation de la recherche et de la publication des résultats ;
la facilitation de la participation des enseignants-chercheurs aux rencontres scientifiques internationales.
Pour ce qui est de l’aspect administratif et financier, la situation actuelle nécessite une synergie active et efficiente afin de parvenir à :

l’assurance d’une gestion efficace des promotions du Personnel de l’Enseignement Supérieur et Universitaire ;
la régularité de la dotation des frais de fonctionnement en faveur des Etablissements ;
la régularisation rapide de la mécanisation du Personnel ;
l’harmonisation des rapports entre Comités de gestion et Délégations syndicales ;
le strict respect de la procédure disciplinaire en matière de sanctions ;
la gestion de la rente de survie pour les veuves et orphelins des membres du personnel de l’Enseignement Supérieur et Universitaire ;
les problèmes liés à la bancarisation de la paie des agents ;
le problème du transport des étudiants, de certaines catégories d’enseignants et d’agents administratifs, techniques et ouvriers.
A cela il faut ajouter tout notre engagement et notre détermination a mettre fin aux dysfonctionnements de divers ordres qui génèrent antivaleurs et autres maux décriés aussi bien par la majorité des membres de notre Communauté universitaire que ceux des autres couches sociales de la population.

Il nous revient pour cela de ne pas baisser les bras !

Chers membres de la Communauté Universitaire de la RDC, nous avons un défi à relever : celui de démontrer que le travail que nous faisons est ce qu’il y a de plus louable, de plus élogieux et de plus honorable, à savoir : la formation intégrale de l’homme ! C’est pour cela que j’invite chacun dans sa sphère de responsabilité à s’y investir pour que nous soyons à la hauteur des attentes de la Population Congolaise.

Relevons les défis qui se présentent à nous. Ne nous limitons pas à présenter une vision, mais engageons-nous dans l’action réformatrice de l’Enseignement Supérieur et Universitaire de notre beau Pays. C’est la condition sine qua non de toute réussite si nous voulons réellement marquer en lettres d’or notre passage aux différentes fonctions que nous exerçons.

Honorables,

Mesdames et Messieurs ;

(iii). J’ai structuré les défis que nous devons relever, dans le Plan d’Action qui guide mon action à la tête de l’Administration de l’Enseignement Supérieur et Universitaire. J’ai la ferme conviction qu’il est possible de le réaliser, si nous nous engageons de manière résolue à le mettre en œuvre, en nous focalisant sur :

la recherche de la qualité dans la formation à l’Enseignement Supérieur et Universitaire ;
la promotion de la visibilité de nos Etablissements dans l’espace universitaire mondial ;
la participation à la compétitivité internationale dans le cadre de l’environnement mondial axé sur les connaissances et le savoir.
Comme nous le savons tous, le monde, selon l’expression de Herbert Marshall Mac Luhan, est devenu un « village planétaire ». C’est-à-dire que les frontières physiques et géographiques ne constituent plus des barrières infranchissables pour les échanges entre scientifiques, pour la circulation des savoirs, pour la mobilité enseignante et étudiante, encore moins pour la mobilité professionnelle.

Dans cette optique, pour que les membres de nos Etablissements participent à cette dynamique, il est impérieux que nous nous engagions à la mise en œuvre effective de l’Assurance-Qualité.

C’est pour cette raison que, en concertation avec la Coordination Nationale d’Assurance-Qualité, un programme est en élaboration pour instaurer dans tous les Etablissements de la République Démocratique du Congo des Cellules internes d’Assurance-Qualité opérationnelle.

Ces structures auront pour mission, entre autres, de superviser l’évaluation interne et externe des Etablissements afin de les aider à fonctionner conformément aux standards internationaux, suivant la volonté du Président de la République, Chef de l’Etat, qui dès le début de son second quinquennat, a affirmé dans son Discours d’investiture le 20 décembre 2011, je cite :

« S’agissant du secteur de l’éducation, le quinquennat que nous inaugurons ce jour sera marqué par (…) la réforme de l’enseignement supérieur et universitaire, de manière à l’aligner sur les standards internationaux. Dans ce creuset de l’excellence, la complaisance, la corruption et l’impunité sont à bannir. » Fin de citation.

Dès lors, sans Assurance-Qualité, sans volonté d’aller vers les standards internationaux, il ne sera pas possible d’opérer la réforme Licence-Master-Doctorat (LMD), inscrite dans la Loi-Cadre n° 14/004 du 11 février 2014 sur l’Enseignement National. Or cette réforme constitue l’une des conditions pour permettre l’arrimage de notre Secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire à l’espace universitaire mondial.

Dans cet ordre d’idées, comme je ne cesse de le dire, il nous faut œuvrer de concert pour que certains de nos Etablissements puissent, dans les années à venir, se hisser dans le TOP100 des universités africaines.

Pour y parvenir, il est des mesures importantes à prendre (certaines ont déjà été initiées) et des actions à mener.

Honorables,

Mesdames et Messieurs ;

(iv). Quelles sont alors les mesures inscrites dans le Plan d’Action et que nous allons poursuivre, consolider ou initier dès l’année académique 2017-2018 ?

La mise en œuvre du Plan d’Action que j’ai élaboré pour revitaliser et revaloriser le Secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire se résume, comme dit plus haut, par la recherche de la qualité, la promotion de la visibilité et la participation à la compétitivité universitaire mondiale.

Je m’engage à le mettre en application, suivant quelques axes, avec le concours de tous les acteurs du Secteur et partenaires techniques et financiers.

Le premier axe, portant sur le cadre normatif et légal, sera consacré essentiellement à la relance du processus de mise en œuvre de la Loi-Cadre n° 14/004 du 11 février 2014 sur l’Enseignement National, pour le sous-secteur Enseignement Supérieur et Universitaire. Notre objectif est d’arriver à l’élaboration des différentes mesures d’application en vue de l’entrée en vigueur effective de notre Loi-Cadre.

Le respect des textes légaux et réglementaires seront, à cet effet, de stricte application. Il s’agira pour nous de lutter contre les antivaleurs, l’impunité et de prendre, dans la mesure du possible, des mesures préventives pour une gestion plus harmonieuse des tensions et crises qui surgissent au sein des différentes institutions de l’ESU. En effet, le dialogue permanent que je prône ne s’accommode ni du non respect de textes, ni des actes de violence, ni des destructions méchantes. Loin s’en faut !

Je ne peux m’empêcher de rappeler, à titre illustratif, le cas malheureux des incidents d’une violence intolérable dont l’Université de Kinshasa a été le théâtre le 21 juillet dernier. Pour ce genre de situations, les responsabilités doivent être établies, et des sanctions prises.

En effet, de tels actes, de telles pratiques violent fondamentalement la volonté communément exprimée d’aller vers l’amélioration de la gouvernance et le recours à l’Assurance-Qualité dans le fonctionnement des différents Etablissements de notre Secteur.

Au titre des textes légaux et réglementaires, outre la Loi-Cadre précitée, l’Autorité de Tutelle s’engage à faire le suivi qu’il convient en vue de la promulgation, par Son Excellence Monsieur le Président de la République, du Statut Particulier du Personnel de l’Enseignement Supérieur et Universitaire qui est actuellement en phase d’examen au Parlement. J’accompagnerai aussi de manière particulière la procédure en vue de la signature par Son Excellence Monsieur le Premier Ministre du Décret portant création et fonctionnement de l’Agence Nationale d’Assurance-Qualité.

C’est, en effet, sur la base du respect des principes de bonne gouvernance et d’assurance-qualité que se décline le deuxième axe des mesures de mon Plan d’Action, se rapportant à la qualité et à la visibilité des Etablissements de notre Secteur.

Dans ce cadre, m’inscrivant dans l’approche du dialogue permanent avec les partenaires éducatifs et m’appuyant notamment sur le Partenariat Public-Privé inscrit dans la Loi-Cadre, j’ai initié une série d’activités que nous devons poursuivre avec le soutien de la Hiérarchie politico-administrative, des partenaires de la Coopération bilatérale et multilatérale, des composantes des Etablissements, des Organisations non-gouvernementales, des Parents et des Etudiants.

Je peux citer entre autres :

Concernant les Etudiants, les actions entreprises et/ou projetées se rapportent à ce qui suit :
l’identification des étudiants par la production d’une carte biométrique multifonctionnelle qui permettra non seulement d’avoir des statistiques viables des étudiants de la République et une claire lisibilité de leurs parcours académiques, mais aussi d’entrevoir différents avantages susceptibles d’améliorer leur environnement de travail, tels que l’accès aux bibliothèques virtuelles ;
le projet de construction des auditoires en vue du désengorgement des auditoires essentiellement des classes de recrutement. C’est dans cette perspective que le Ministère sera plus regardant quant à la manière dont seront gérés les frais liés à l’effort de construction, mais aussi accompagnera les Etablissements dans la signature d’accord de construction et d’obtention de crédits pour améliorer leur dotations en infrastructures ;
l’organisation du transport des étudiants et du personnel du Secteurconstitue un aspect important des avantages sociaux que mon Ministère étudie dans le cadre d’un Partenariat Public-Privé. J’ai déjà sur ma table plusieurs offres qui sont à l’étude et que je souhaite matérialiser dès la prochaine rentrée académique pour faciliter un transport décent et à moindre coût aux étudiants ;
l’affiliation des étudiants à des mutuelles de santé constitue un projet qui tient l’Autorité de Tutelle à cœur. Trop d’Etudiants se retrouvent totalement paralysés face à des cas de maladies, perturbant parfois durablement leur évolution académique. Il sied que les Etablissements parviennent à approfondir cette question et à y trouver des solutions idoines ;
la création de la Bourse de Solidarité nationale qui est une initiative destinée à soutenir des jeunes de familles défavorisées. Inscrite dans la dynamique de l’Objectif du Développement Durable, ODD4, préconisant un meilleur accès à la formation, cette bourse sera délivrée aux jeunes diplômés ayant chômé une ou deux années après l’obtention de leur diplôme d’Etat faute de moyens et qui acceptent d’embrasser des filières de formations devenues « orphelines », telles que les Mathématiques, la Physique, la Chimie, les Lettres (dont le Latin), l’Histoire, etc. 1.000 à 1.500 jeunes dépourvus de moyens financiers seront placés dans différents établissements où ils étudieront gratuitement jusqu’à la fin de leur cycle, à condition de ne pas reprendre une année.
Concernant les membres du Corps académique et Scientifique, la vision de l’Autorité de Tutelle s’inscrit dans :
le souci combiné de soulager la souffrance des parents des étudiants et de restaurer la dignité des enseignants. Ce qui m’a conduit, en concertation avec les Chefs des Etablissements publics de Kinshasa, à réglementer la production et la vente des syllabus. J’invite les uns et les autres à appliquer les dispositions contenues dans la Note Circulaire y relatif : pas de syllabus obligatoire, pas de syllabus de plus de 15$ ;
la dynamisation du processus de la relève académique quantitative et qualitative demeure une préoccupation fondamentale pour l’amélioration de la qualité de la formation. En vue de favoriser cette activité, j’invite instamment les Comités de gestion à faciliter le processus de soutenance de thèse qui constitue également un indicateur de santé de la recherche au sein des Etablissements. Au niveau de la Tutelle, des réflexions sont en cours avec les concernés pour envisager, grâce au soutien de partenaires, l’institution d’un crédit de recherche pour aider les apprenants du 3ème Cycle et les doctorants à achever leurs mémoires et thèses ;
l’amélioration des conditions sociales du Personnel de l’Enseignement Supérieur et Universitaire qui me touchent au plus haut point. C’est pour cela qu’à la suite des échanges avec les Responsables des Conseils d’Administration, avec les représentants des enseignants et du personnel administratif, mais aussi avec le Collectif des Professeurs Emérites, j’ai lancé l’idée d’un crédit destiné à la construction de cités universitaires.
Cette idée a été bien accueillie par les différentes composantes consultées et je m’engage à analyser les voies et moyens de sa matérialisation, à côté des desiderata exprimés autour du salaire, de la prime institutionnelle et d’autres avantages sociaux. Arriver à obtenir la construction de logements à crédit pour le personnel académique me préoccupe au plus haut point. Ce dernier point est aussi applicable au personnel administratif, technique et ouvrier.

Concernant le Personnel Administratif, Technique et Ouvrier de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, il est question de :
travailler à une meilleure maitrise des effectifs. La pléthore des agents et cadres relevant de cette catégorie socioprofessionnelle appelle une véritable politique de gestion et de répartition des tâches ;
réfléchir, au même titre que pour le personnel académique et scientifique, à l’amélioration des conditions de travail, mais aussi sur l’évolution de la carrière dans un environnement qu’il convient de rendre plus attractif pour les jeunes du fait du vieillissement qui caractérise le corps ;
promouvoir une politique de formation continue pour doter et/ou renforcer les compétences de cette catégorie d’acteurs qui participent de manière significative au fonctionnement des Etablissements ;
revaloriser l’action syndicale en la dotant de moyens suffisants afin qu’elle participe davantage à la dynamique de transformation positive des Etablissements et ne soit pas constamment perçue comme « adversaire » des instances de direction. En effet, tous doivent converger vers une gestion efficiente des Etablissements de l’Enseignement Supérieur et Universitaire.
Concernant le fonctionnement desdits Etablissements en général, en vue d’en garantir la viabilité et la visibilité, quelques orientations prises méritent d’être rappelées.
1°. Je réaffirme la nécessité qu’il incombe à tous les Chefs d’Etablissements de mettre en application des mécanismes et outils de l’Assurance-Qualité qui doit permettre la réalisation des évaluations internes et externes de leurs Institutions. Cet instrument constitue également un élément important pour la lisibilité internationale de nos diplômes, la reconnaissance de nos cursus de formation et un guide d’appréciation de la tenue des infrastructures académiques. Tout en insistant sur la nécessité de création ou de redynamisation des Cellules internes d’assurance-qualité, je souligne que d’importantes avancées ont été réalisées en vue de la mise sur pied de l’Agence Nationale de l’Assurance-Qualité ;

2°. L’Autorité de Tutelle reste préoccupée par l’avancement de la recherche dans les Etablissements. C’est pour cela que j’invite les Responsables des Etablissements à mettre tout en œuvre pour se doter de serveurs qui permettront l’accès aux bibliothèques virtuelles. Au niveau de la Tutelle, nous sommes fort avancés dans le processus d’acquisition de serveurs contenant des millions d’ouvrages en anglais et en français. Ces derniers seront consultables sans avoir besoin d’une connexion internet. Ce qui est avantageux même pour les Etablissements évoluant dans des milieux périurbains et ruraux.

3°. Toujours dans le domaine de la recherche, il me semble que les œuvres de l’esprit de nos chercheurs sont encore trop peu connues et/ou vulgarisées. A l’exemple des Editions précédentes de l’exposition des œuvres de l’esprit, EXPO-ESU, il sera mis sur pied des cadres nationaux et provinciaux en vue de la présentation des publications et des inventions de nos chercheurs afin que le grand public se rende compte de l’important travail abattu au sein de nos Etablissements d’Enseignement Supérieur et Universitaire.

4°. En vue de sortir de l’enclavement académique au niveau interne et faciliter les échanges d’informations entre Etablissements, il sied de rappeler que sur fond propre du Gouvernement de la République, grâce à l’acquisition de la fibre optique, il a été élaboré le Projet d’Interconnexion des Universités, Instituts Supérieurs et Centres de recherche de l’Enseignement Supérieur et Universitaire. Après une période de léthargie, une restructuration a été nécessaire pour donner une nouvelle dynamique à ce projet. Dès la rentrée académique prochaine, certains Etablissements seront interconnectés et le déploiement se poursuivra.

5°. Je tiens particulièrement à attirer l’attention des gestionnaires des Etablissements sur la nécessité de se pencher résolument sur les problèmes de salubrité, d’hygiène et d’assainissement de l’environnement des universités et instituts supérieurs ! « Un esprit sain dans un corps sain », dit un adage. Il convient que l’environnement de l’espace d’apprentissage et de formation reflète un certain idéal de qualité. Dans cet ordre d’idées, les débits de boissons alcoolisées doivent être interdits sur les sites des Etablissements de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, le fonctionnement des restaurants de fortune doit être strictement réglementé, les vendeurs ambulants doivent être tenus en dehors des infrastructures académiques. J’instruis les Autorités académiques à y veiller.

6°. Il s’agit pour chacun de nous de s’engager à la protection du patrimoine des établissements acquis grâce au sacrifice des Congolais, d’Hommes de bonne volonté nationaux comme étrangers et des Parents des étudiants, … Contre toute attaque ou velléité destructrice des bâtiments, du patrimoine mobilier et de tout autre bien public ou privé se trouvant sur les sites de nos Institutions, il est du devoir de chacun de les protéger et/ou d’informer les autorités compétentes pour éviter toutes sortes de vandalisme.

Toutes les mesures ci-haut énoncées ont pour but de favoriser la qualité et la visibilité des Etablissements de l’Enseignement Supérieur et Universitaire en vue de les rendre plus participants à la compétitivité caractérisant l’espace mondial universitaire contemporain.

Ainsi, le troisième et dernier axe est, lui, consacré à notre participation à la compétitivité internationale.

Honorables,

Mesdames et Messieurs,

L’environnement universitaire est marqué par de profondes mutations liées à la mondialisation et au recours aux technologies de l’information et de la communication. Le savoir est perçu comme un attribut de la puissance et a acquis le statut de marchandise dont la production, fruit du génie intellectuel, pousse les institutions de formation supérieure à opérer des réformes afin de fonctionner comme de véritables entreprises.

Les Etablissements de notre Pays ne peuvent rester en marge de cette révolution universitaire. C’est pour cette raison que j’ambitionne d’accompagner tous les Etablissements à améliorer fondamentalement leurs structures de production des savoirs et des fruits de la recherche. Plusieurs points feront l’objet de l’attention de l’Autorité de Tutelle. Je cite, à titre illustratif :

les efforts à fournir pour valoriser les structures en charge de la coopération et des relations internationales au sein des Etablissements ;
la promotion des accords de coopération interuniversitaire gagnant-gagnant, permettant un transfert effectif de connaissances et de compétences ;
l’organisation régulière de missions d’enseignement et de recherche ;
la plus grande vulgarisation des publications scientifiques, notamment grâce aux technologies de l’information et de la communication ;
le respect au niveau des Etablissements des plans stratégiques et des contrats de performance, en l’occurrence dans le cadre du Projet d’Education de la Qualité et de la Pertinence des Enseignements aux niveaux Secondaire et Universitaire (PEQPESU). Dans ce cadre, le Ministère aura à soutenir la formation des enseignants aux nouvelles approches pédagogiques selon l’Architecture de formation LMD pour les filières concernées par ce programme.
Honorables,

Mesdames et Messieurs,

Comme vous pouvez le constater, la revalorisation du Secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire appelle l’implication de tous en vue de travailler pour le bien-être de notre Pays et contribuer, par notre savoir, à l’avancement de l’Humanité.

Je vais ici clore mon allocution en soulignant que toutes ces orientations s’inscrivent dans les Objectifs du Développement Durable des Nations-Unies auxquels notre Pays a souscrit en vue de son émergence à l’Horizon 2030 ! Dans le Secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, sur la base de l’ODD4 portant sur la garantie de l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un même pied d’égalité, et la promotion des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie, mon Ministère est engagé, aux côtés de ceux de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel, des Affaires Sociales ainsi que de celui de la Formation Professionnelle, Métiers et Artisanat, à mettre en œuvre la Stratégie Sectorielle d’Education et Formation, validée en 2015.

Tous les acteurs de notre Secteur seront donc appelés à s’imprégner de cette Stratégie.

Pour terminer, je vous annonce également que l’Instruction académique n° 019 portant Directives de l’année académique 2017-2018 sera rendue publique dans les semaines à venir. Beaucoup d’éléments contenus dans cette allocution y seront bien entendu explicités, élargis ou complétés.

Il ne me reste plus qu’à réitérer mes remerciements à tous ceux qui, à travers le Pays, ont rendu possible la tenue de cette manifestation officielle et solennelle.

Je félicite chaleureusement, une fois encore, les Lauréats de ce jour qui, sur toute l’étendue de la République, récoltent le fruit d’un travail acharné, déterminé et mérité.

C’est avec cette même ferme détermination que nous vous confions, nous, Autorité de Tutelle, Autorités académiques et Enseignants, la mission de servir, par votre savoir, votre savoir-faire et votre savoir-être, la Nation Congolaise pour en faire un Pays plus beau qu’avant.

Enfin, je vous souhaite, à toutes et à tous, de bonnes vacances !

Que Vivent les Lauréats de ce jour !

Que Vive l’Enseignement Supérieur et Universitaire !

Que Vive la République Démocratique du Congo !

Je vous remercie !

Mbuji-Mayi, le 31 juillet 2017

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

Steve MBIKAYI MABULUKI
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top