
Un envoyé spécial de la région, que le Rassemblement est prêt à écouter. Mais, « il n’y a pas de quartier à faire à Joseph Kabila », a prévenu le chef de file de la principale plateforme de l’opposition. Pour Félix Tshisekedi, la cause de la situation que traverse le pays s’appelle Joseph Kabila.
« Il a eu l’occasion d’organiser les élections en 2016 et de partir avec les honneurs, il ne l’a pas fait. Il a eu une petite chance de sauver sa peau grâce à la Cenco, il a gaspillé cette chance. On ne peut pas continuer avec un tel interlocuteur », a fustigé le secrétaire général adjoint de l’UDPS.
Et de poursuivre, en mettent en garde le Pouvoir : « pour nous, la limite c’est le 31 décembre, mais bien avant, nous allons monter en puissance pour qu’avec la pression, après le 31 décembre nous n’ayons plus Joseph Kabila à la tête du pays ».
Du côté du Rassemblement, on exclut, en tout cas, toute idée d’un 3e dialogue pouvant permettre de désamorcer la crise. « Qu’est-ce qu’on va encore se dire de plus », s’est interrogé Félix Tshiskedi, qui promet, s’il n’ y a pas élections, d’aller en résistance « jusqu’à l’alternance » au pouvoir.
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