*Ce n’était ni un problème d’incapacité ni une question de mauvaise foi de la part du Gouvernement. Les intérêts du pays commandaient que l’on crée d’abord les conditions pour freiner la dépréciation du Franc congolais, parce qu’il y allait du pouvoir d’achat de la population comme des fondamentaux de l’économie congolaise, assurent des sources qualifiées.

Il y a des nouvelles qui font du bien. Et celle-ci en fait partie. « Le Gouvernement va commencer à payer la rétrocession cette semaine aux régies financières », annoncent des sources proches du dossier. Ces mêmes sources font observer que l’Exécutif national n’était pas dans l’incapacité de payer la rétrocession, moins encore animé d’une quelconque mauvaise foi. La survie du pays, explique-t-on, exigeait que l’on crée d’abord les conditions pour arrêter la dégringolade du Franc congolais. Car, il y allait du pouvoir d’achat de la population, et aussi du maintien des fondamentaux de l’économie rd congolaise.

Le Gouvernement très préoccupé par la chute des prix de principaux produits d’exportation, avait annoncé le 26 janvier dernier, à l’issue d’une réunion extraordinaire du Conseil des ministres présidée par le Chef de l’Etat Joseph Kabila, un train de mesures visant à stabiliser et à relancer l’économie nationale, confrontée aux effets négatifs de la conjoncture internationale difficile.
Le Trésor, indiquent des sources qualifiées, a perdu 1 milliard 300 millions $US au tout début de l’exercice budgétaire 2016 entraînant une chute marquée des exportations et des réserves internationales ainsi qu’une contraction des réserves de change.
Le Gouvernement devait donc parer au plus pressé dans un contexte difficile dû, pour l’essentiel, à des causes exogènes. Il fallait prendre le taureau par les cornes et agir. Suivant les orientations du Président de la République, le Gouvernement a mis en œuvre ces mesures par l’application des actions correctives visant à stabiliser la situation économique. D’où, d’une part, le gel de paiement et l’amélioration de la qualité de la dépense, et d’autre part, l’accélération du processus de mobilisation des recettes publiques. Cette politique, assure-t-on, porte des fruits. Alors que tout le monde redoutait que la monnaie nationale n’atteigne la crête fatidique de 2000 FC pour 1 dollar, c’est plutôt à un mouvement inverse auquel on assiste. Le Franc congolais est en train de se stabiliser autour de 150 le dollar. Et, au cœur de tous ces dispositifs, il y a le ministère des Finances.

MOBILISATION TOUS AZIMUTS AU MINISTERE DES FINANCES
Ici, à l’instar du patron de ce département, on ne s’économise pas pour faire respecter les 28 mesures économiques initiées par le Chef de l’Etat Joseph Kabila.
Le vendredi 11 août courant, l’intersyndical de la Direction générale des douanes et accises (DGDA), la Direction générale des impôts (DGI) et de la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participation (DGRAD) ont donné un ultimatum de 72 heures au ministre des Finances pour trouver une solution aux revendications des travailleurs de ces régies. Ces fonctionnaires exigent, notamment, la rétrocession des recettes réalisées aux mois de juin et de juillet 2017. Selon certaines sources, cela ne devrait donner matière à spéculation ni à récupération de quelque nature que ce soit. Parce que, font-elles savoir, le Gouvernement est conscient de cette situation. A la manœuvre depuis des mois dans le cadre de ces 28 mesures « urgentes », le Gouvernement prévoyait déjà libérer la paie de la rétrocession cette semaine.
Lors du Conseil des ministres du vendredi 11 août, présidé par le chef de l’Etat, le Gouvernement a décidé, en vue de lutter contre la dépréciation monétaire, un encadrement rigoureux des dépenses publiques et l’appui du processus de rapatriement des 40% des recettes d’exportation et leur injection réelle dans l’économie nationale. Ceci explique amplement cela. Il n’y avait donc pas de quoi fouetter un chat.
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