*Dura lex, sed lex, dit-on. L’épée de Damoclès, longtemps suspendue en l’air, depuis son arrivée à la tête du Ministère de Commerce Extérieur, est, enfin, entrée en exécution. Jean-Lucien Bussa Tongba est, décidément, passé aux actes. Ce week-end, il a, en effet, signé une série d’Arrêtés Ministériels au terme desquels, il s’en va-t-en guerre contre la contrebande, les importations et exportations illégales et frauduleuses, la maffia… qui gangrènent l’économie congolaise jusqu’au point d’empêcher son éclosion, telle que souhaitée par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, sous la bannière de laquelle s’inscrit, du reste, le Premier Ministre, M. Bruno Tshibala Nzenzhe et l’ensemble de membres de son équipe gouvernementale. Les contrevenants, ainsi avertis, ne s’en prendront qu’à eux-mêmes. Car, l’Etat congolais, dans l’exercice de sa souveraineté, ne reculera pas, tant que ses intérêts seront mis en ballotage par des opérateurs économiques véreux qui s’illustrent, depuis des années, dans l’exode des capitaux et se font du beurre sur le dos du peuple congolais. Trop, c’est trop !
Donc, fini les menaces ! L’heure est aux actes. Jean-Lucien Bussa Tongba a, en effet, décidé de frapper d’interdiction d’importation sur le sol congolais, une série de produits à forte consommation. Ainsi, le ciment gris, les bières et boissons gazeuses, les barres de fer qui, autrefois, venaient de l’étranger, pour inonder le marché, tout en inoculant, par le fait même, le venin des perturbations intempestives, sont-ils interdits d’importation.
Le but visé, dans cette démarche, soutient-on, au Cabinet du Ministre d’Etat chargé du Commerce Extérieur, est de combattre la contrebande, la fraude, la maffia sicilienne avec ses effets pervers sur les finances publiques et, surtout, arrêter les importations et exportations illégales.
Déjà, l’autre but, ici, insiste-on, c’est aussi de protéger l’industrie locale face à l’invasion des produits importés dont les quantités étaient de loin supérieures sur le marché à tel point qu’elle s’est retrouvée, au bout de tous ces désordres, totalement asphyxiée. Des mesures d’accompagnement seront, évidemment, prises pour ramener les opérateurs économiques œuvrant dans divers secteurs concernés par cette kyrielle de mesures, à pratiquer des prix à la portée de toutes les bourses.
Désormais, certains des produits listés devraient, pour leur importation, être revêtus d’une autorisation préalable du Ministère du Commerce Extérieur. Dans la foulée, il y a lieu de retenir que l’importation des bières et boissons gazeuses, telles qu’elles entraient auparavant, sans la moindre contrevaleur au profit du trésor public, est strictement interdite. Tout comme l’importation de la série de produits en provenance des pays victimes de la fièvre aphteuse, de la vache folle, de la fièvre virale à virus Ebola, les pointes d’ivoire, les œuvres antiques, les perroquets rouges, les animaux du genre Okapi, les peaux de Léopard, les pointes de rhinocéros, les plantes médicinales, les instruments traditionnels de musique folklorique, les jeunes plants ainsi que les écorces de quinquina, les pesticides, les produits pharmaceutiques et chimiques retirés de la circulation, les papiers nobles, les produits couverts par la Convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et Flore sauvages menacées d’extinction, est strictement interdite. Ce n’est pas tout. Car, à cela s’ajoute le ciment gris et le clinker ainsi qu’un nombre considérables des produits, tels qu’ils sont repris en annexe, d’un des Arrêtés sur les quatre, au total, qui ont été publiés, ce week-end, sont soumis à des mesures de restriction drastique. Puisqu’il s’agit de décisions officielles, découvrez, dans cette édition, les détails consécutifs à ces arrêtés-là ainsi que la liste de produits placés, dorénavant, sous l’emprise de ces mesures de restriction prises par Jean-Lucien Bussa, au nom du gouvernement congolais pour le bien de ses concitoyens.
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