La signature de l’arrêté ministériel du ministre de l’Environnement et développement durable, Amy Ambatobe, vient changer la donne. Désormais, la gestion de la convention internationale des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction (CITES) revient à l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN). Le ministre justifie cette décision par la nécessité, pour la RDC, de rencontrer les recommandations de la 66ème session du Comité permanent de cette convention.Un pas de plus pour élever la côte de la RDC dans le secteur de l’environnement.

Selon le ministre, la RDC n’a pas toujours bien appliqué cette Convention avec le dépassement chronique des quotas d’exportation annuels des spécimens d’espèces de faune et de flore sauvages inscrits aux annexes de la CITES, la circulation de faux en provenance de la République ainsi que le non-respect d’échéances de présentation des rapports annuels, biennaux et spéciaux.
Il existe également, l’insuffisance d’efforts internes pour éradiquer le trafic illicite des spécimens d’espèces protégées à l’instar du commerce domestique de l’ivoire et d’autres spécimens d’éléphants. « La prolifération des parcs animaliers privés et la détention par les particuliers des spécimens d’espèces sauvages en violation de la Convention CITES et des lois nationales sont à bannir », souligne le patron de l’environnement.

INNOVATION
La grande innovation de cet arrêté n° 021/CAB/MIN/EDD/AAN/WF/05/2017, c’est la collaboration interministérielle désormais garantie par un comité national CITES. La structure compte en son sein des délégués du cabinet du Président de la République, de la Primature et des ministères. Mais aussi, du Parquet général de la République, de l’Auditorat général, de la Direction générale des douanes et accises et des représentants de bien d’autres services publics et des partenaires siégeront dans ce comité.
Cette décision a permis la mise en place, par le Directeur général de l’ICCN, Cosma Wilungula, d’une coordination CITES composée de 7 membres, dirigé par M. Augustin Ngumbi. Dès lors, les autorités scientifiques CITES sont éclatées en huit entités dont les universités, certaines directions du ministère de l’environnement et le jardin zoologique de Kinshasa.
Les principaux partenaires techniques du ministère ont salué cette réforme qui selon eux était attendue pour enfin concilier le travail de l’ICCN dans la mesure où ce dernier est depuis longtemps par l’exercice, en tête de la délégation congolaise en cette matière.
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