Pas de troisième dialogue. Le Rassemblement des forces acquises au changement est formel à ce sujet, même si l’idée est de plus en plus évoquée dans l’opinion et par certains leaders politiques à la veille de la réunion de l’ONU qui évoquera la situation en RDC. Là-dessus, opposition et majorité s’entre-déchirent.
Dans un communiqué signé Félix Tshisekedi, la frange la plus radicale de l’opposition exclut l’idée d’un éventuel nouveau dialogue avec le président Kabila. C’est lui, Joseph Kabila, qui a délibérément bloqué le processus électoral et sabordé l’accord de la Saint Sylvestre, insiste le président du Rassemblement. S’étant lui-même disqualifié, poursuit Félix Tshisekedi, Kabila n’est plus un interlocuteur crédible, il est un problème intégral.
Selon l’opposant, le processus prévu par l’accord de la Saint Sylvestre doit donc se poursuivre sans Joseph Kabila jusqu’à la tenue des élections crédibles avant la fin de cette année. Mais la majorité ne l’entend pas de cette oreille. Une transition sans Kabila serait un putsch, explique le porte-parole de la majorité Alain André Atundu. Pour les partisans du chef de l’Etat, seuls la détermination du président Kabila et l’engagement de la majorité, aidés en cela par les patriotes passionnés du Congo et de la démocratie véritable ont pu sauver les meubles.

La majorité en profite pour dénoncer l'ingérence « de certains personnages de la communauté internationale qui n'hésitent pas à torpiller les efforts de tout un peuple pour sortir du tunnel de l'incertitude politique ».

RFI
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