Des malfrats en tenues militaires, combinées aux habits ordinaires, ont visité nuitamment une église le week-end dernier, sur l’avenue Kinkanga, alors que les fidèles se réunissaient en veillée de prière. Ils les ont dépossédés de téléphones portables et de bijoux. DES EGLISES DEPOUILLEES... Tirant plusieurs coups de balles en l’air lors de l’opération, ces malfrats ont dépouillé cet établissement paroissial de tous ses appareils électroménagers et d’une importante somme d’argent. Interrogés, les chrétiens de cette église se plaignent qu’un poste de police situé à quelques centaines de mètres de cette paroisse n’ait rien fait. Pourtant, expliquent-ils, ces criminels ont mis du temps à opérer en tirant plusieurs coups de feu. "Nous avons été tabassés par ces bandits. Certains d’entre eux cherchaient même à nous violer. Notre regret est de constater que le poste de police que l’on a ici ne nous sert pas à grand chose. Si ce n’est qu’à déranger les paisibles citoyens qui circulent tranquillement dans leur quartier autour de 20 et 21 heures. Dès qu’il est 22 heures, les policiers se recroquevillent dans l’enceinte de leur commissariat", a indiqué Johana, la vingtaine révolue. Le fait qui s’est produit le week-end dernier au sein de cette église, n’a rien de particulier. Des cas de crime ne font que se multiplier depuis le mois passé dans la commune de Kimbanseke, essentiellement au quartier Batumona. RECURRENCE DES INCURSIONS Un jour avant, une famille, sur la rue Nzungu, située à à peine trois avenues de ladite église, a été visitée par la même équipe aux environs de 2 heures du matin. Proférant des menaces de mort contre les occupants en tirant à bout portant quelques coups de feu, ces bandits ont réussi à voler une motocyclette et 350.000 franc congolais. "Nous sommes dans l’insécurité totale. Il y a quelques mois notre quartier n’avait pas ces problèmes. Nous demandons au général Sylvano Kasongo de prendre à bras-le-corps ce problème. Ces bandits m’ont dépouillé de la moto qui me permettait de payer le loyer et les études de mes deux orphelins de père", gémit une victime. Le même spectacle s’est produit dans la nuit du samedi 30 septembre dernier. Les mêmes bandits ont fait irruption dans une maison sur l’avenue Salongo. Après avoir flagellé grièvement les occupants, ils ont emporté deux mototaxis et une somme importante. Les victimes ont tenté, sans succès, de contacter le commissariat situé au terrain Siwambanza, à quelques encablures du lieu du crime. De fait, des familles de la commune de Kimbanseke, dans le district de la Tshangu, ne dorment plus tranquillement depuis un mois. Ils sont à la merci d’un groupe des bandits armés qui visitent, à tour de rôle, les foyers de cette municipalité. Usant des menaces de mort, ces malfrats emportent sur leur passage des bijoux, des téléphones portables, des appareils électroménagers et de l’argent liquide. Les populations de Mokali, particulièrement celles vivant dans les quartiers Batumona et Luebo, vivent actuellement dans une insécurité criante. Un groupe de bandits y opèrent pratiquement toutes les nuits, exigeant aux foyers visités d’importantes sommes d’argent contre des menaces de mort, et le plus souvent en tirant quelques coups de feu en l’air et à, parfois, bout portant. "On n’arrive pas à réaliser ce que nous vivons actuellement dans notre quartier. C’est toutes les nuits que nous entendons au moins 5 coups de feu retentir. Tous ces trois derniers matins, on se réveille toujours avec la nouvelle selon laquelle on a visité telle ou telle autre famille", se plaint un habitant du quartier Batumona.
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