C’est arrivé, tel que l’avait annoncé C-NEWS, dans son titre barré ; EXCLUSIVITE C-NEWS : Kamerhe rappelle ses délégués des institutions. Il l’a fait. A travers une décision du bureau politique, l’UNC a retiré son ministre d’Etat en charge du Budget, Jean-Pierre Kangudia, du gouvernement Tshibala.
C’est en attendant de frapper encore plus fort avec le retrait dans quelques heures de ses députés régionaux et nationaux des Hémicycles respectives. Cependant, le ministre en question a refusé d’obtempérer à une décision dictée par son propre parti politique, -lequel parti l’avait envoyé siéger dans ce gouvernement. Kangudia allègue sans froid aux yeux et toute honte bue, qu’il se soumettait à la disposition de Joseph Kabila, ce chef d’Etat illégal et illégitime, pour être éjecté du gouvernement. Comme si ça ne suffisait pas, Kangudia dit préférer quitter l’UNC, plutôt que le gouvernement. Comme si, Kabila qu’il glorifie aujourd’hui pouvait penser nommer un jour un Kangudia à un poste de responsabilité dans ce pays. Honte et opprobre à des gens d’espèce Kangudia. En définitif, Kangudia sa décision n’est motivée que par une seule chose, comme l’a dit notre confrère PIX Gérard de la Rtnc2, sur le plateau de Kiosque.
Il s’agit du ventre. L’argent pour nourrir son ventre. Kangudia entre le fufu et les valeurs, il a choisi comme d’autres d’ailleurs notamment les Samy Babibanga, Mbikayi, Lisanga, Olenghankhoy, Bitakwia, Tshibala,…de garder plutôt son fufu. A propos justement de l’amitié dont on évoque entre Kamerhe et Kangudia, mais il y en a pas un. Kamerhe entretient des amitiés avec tout le monde de la même manière. Dire que Kangudia a été son grand ami c’est ne pas connaitre Vital. Kamerhe n’a pas d’amis plus importants que les autres. Il a toujours dit : «il n’y a rien qui soit au-dessus des amitiés. D’où, il faut garder et protéger les amitiés». Pour parler de Kangudia, mais cet homme n’a été qu’un directeur de cabinet de pacotille aux côtés de VK. Pendant longtemps, Jean-Pierre Kangudia, a été le chauffeur permanent et à titrer de Vital Kamerhe. Quand Kamerhe le désigne, avec les deux autres ministres dans l’équipe du belge Samy Babibanga, ce n’est pas parce que Kangudia a une assise politique. Mais, c’est puisqu’il est un faiblard, il n’a pas d’autres ambitions que conduire Kamerhe dans tous ses rendez-vous et balades. Pour Kamerhe un tel personnage était le meilleur pour être géré. De même que Boji et l’autre. Avec cet acte de rébellion, comprenez qu’encore une fois, Kamerhe s’était trompé dans ses stratégies. Au finish, il vient d’être trahi par son propre chauffeur. Dans tout état de cause, Vital Kamerhe est appelé à intérioriser la notion de trahison dans son paragraphe : «celui qui trahit, sera aussi trahi tôt ou tard». Kamerhe n’a qu’à constater les départs interminables des cadres dans l’UNC. Il semble que ce n’est pas encore finis ces départs. Le député Baudouin Mayo est depuis à la porte de sortie.
Kamerhe ne finira pas de payer la trahison, qu’il a infligée non seulement à ses pairs de l’opposition, mais aussi et surtout à tout un peuple en allant prendre part à ces assises de la Cité de l’OUA ; lesquelles assises ont permis à Kabila de glisser et de compliquer aujourd’hui la nation rd-congolaise dans son ensemble. Il en est de même de Bruno Tshibala, Jef Olenghankhoy et consorts.