Le président de la CENI, Corneille Nangaa, est la cible de toutes les flèches empoisonnées depuis qu’il a parlé de 504 jours, délai devant lui permettre techniquement d’organiser les élections. Ses détracteurs l’accusent d’être à la solde du président Joseph Kabila. Accusation que l’un des ténors du Rassemblement Kasa-vubu, et vice-président de la DDC, Me Lumeya-Dhu-Maleghi estime sans fondement, voire injuste.

Pour couper court à la polémique ambiante, l’élu de Kikwit convie les opposants à la thèse de Nangaa, à présenter techniquement un calendrier moins court que celui du président de la Ceni. Ce défi, le vice-président du parti cher à Jean-Marie Ingele Ifoto le lancerait particulièrement à l’endroit de Félix Tshisekedi et ses camarades de l’aile Limete du Rassemblement.
« Il ne suffit pas de dénoncer mais il faut faire des contre propositions sur base de données réalistes et objectives », indique Me Lumeya.
En fin observateur de la scène politique rd congolaise, le vice-président de la DDC décèle dans l’attitude de certains opposants une certaine peur d’affronter les élections, doublée d’une volonté de mener le pays au chaos. Alors que ceux des acteurs politiques qui se sont réellement battus pour la paix, ne veulent pas ouvrir une brèche à un nouveau cycle de violences dans le pays. Pour ceux-là, au nombre desquels Lumeya, « aller aux élections dans la précipitation est un danger ».
Me Lumeya fait remarquer que les mêmes partenaires extérieurs auxquels l’aile Limete du Rassemblement demande soutien, n’ont pas contredit d’un iota techniquement le président de la CENI. Il y a quelques mois à Paris, devant les experts de l’OIF, Nangaa s’était exprimé ouvertement sur le sujet, rappelle le vice-président de la DDC.
« Personne sur le plan mondial n’a contredit techniquement Nangaa. Aucun organisme international en matière électorale n’a pu produire un délai plus court que celui de Nangaa », tranche Lumeya qui salue l’expertise et l’autorité en matière électorale du patron de la CENI.
Me Lumeya est convaincu que s’il y a élection aujourd’hui, le pays ne pourra pas demeure politiquement stable. « Les élections explosives, nous n’en voulons plus dans notre pays », insiste l’élu de Kikwit qui pense qu’à la fin, le perdant non fair play va contester les résultats. Et avec, les risques de déstabilisation du pays. « Il faut arrêter le scénario du Kenya et du Sud Soudan », plaide Lumeya.
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