*Il l’a annoncé hier à Simon Mustard, l’émissaire de Londres à Kinshasa. Norbert Basengezi, l’Adjoint de Nangaa, ne croyait pas si bien dire lorsqu’en se confiant en ce diplomate Britannique, venu accomplir, apparemment, la même mission que Nikki Haley, la permanente des USA à l’Onu, il a livré l’essentiel de ce que les congolais attendent, depuis la fin des discussions directes, officiées par les Evêques, au Centre Interdiocésain. Le calendrier, a-t-il précisé, sera publié d’ici la fin de cette semaine. Autrement dit, il n’y a plus de raison de rester encore longtemps à l’attente. Car, d’ici quelques heures, les choses seront claires. La CENI va, enfin, publier le calendrier électoral, en tenant compte, bien sûr, de toutes contraintes opérationnelles, logistiques, juridiques, financières… L’une des bouches autorisées, celle de Basengezi en est une, pour envoyer des signaux forts en direction des acteurs politique, de la société civile et des partenaires bi et multilatéraux. C’est dans cette optique qu’en s’inscrivant dans la droite ligne de dernières déclarations de Corneille Nangaa, telles qu’il les avait faites dans le cadre de la deuxième évaluation du processus électoral, au Palais du Peuple, Basengezi dit à Simon Mustard, un diplomate britannique en séjour à Kinshasa, que le calendrier sera publié, officiellement, au plus tard, à la fin de cette semaine. Cette nouvelle, quoiqu’elle décale de quelques jours ou, même, à la limite, de quelques heures, la promesse de Nangaa qui, initialement, parlait de fin octobre, comme deadline pour cette publication, tombe, tout de même, à pic. Elle intervient, en effet, au moment où le microcosme politique congolais est en effervescence, après le passage de Nikki Haley à Kinshasa. Elle intervient également, alors que les boursicoteurs politiques ont commencé le compte à rebours, pour la fin de l’année 2017, dont le dernier jour avait été choisi, à titre indicatif, pour la tenue des élections présidentielle et législatives nationales et provinciales, au plus tard. Cette annonce peut bien désamorcer les effets pervers dus à l’incertitude de la tenue des élections et, surtout, aux conjectures qui accompagnent la navigation à vue. Le calendrier électoral permettra, à coup sûr, de lever l’équivoque sur ce que la CENI aura retenu des conseils et recommandations de la diplomate américaine mais, également, des appels de la classe politique au respect des engagements pris au Centre Interdiocésain, sous la barbe des Evêques. Dans la foulée, maints analystes évoquent, par ailleurs, l’idée de rester dans les bornes tracées par la résolution 2348 de l’Onu qui, au fait, consacre l’Accord de la Saint Sylvestre comme unique source de légitimité du pouvoir, après l’expiration du deuxième et dernier mandat du Président Kabila, le 20 décembre 2016.
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