Vital Kamerhe, Félix Tshisekedi, Eve Bazaiba et Pierre Lumbi avaient rencontré l’émissaire de Donald Trump avant que cette dernière ne rencontre Joseph Kabila.
«Nous avons travaillé ensemble et nous avons défendu le même point de vue pour sortir de la crise. A dater d’aujourd’hui, notre peuple peut à nouveau redonner confiance pour trouver des solutions», avait dit Eve Bazaiba, qui a été désignée porte-parole circonstancielle des opposants.
Au sujet de la tenue des élections en 2018 comme le suggère Nikki Haley, Bazaiba n’avai cité que la constitution et l’accord du 31 décembre, sans en dire plus.
«Nous avons une constitution. Nous avons signé un accord qui prévoit les élections au plus tard en 2017 (…). Nous sommes d’accord avec elle. C’est son point de vue. Nous avons également défendu notre point de point de vue», avait-t-elle ajouté.
La conférence de presse de ce mardi sera la première sortie médiatique d’envergure post-Nikki Haley de l’opposition. Elle devra permettre de jauger si les lignes ont bougé du côté du Rassemblement sachant que Félix Tshisekedi avait clamé à Lubumbashi qu’il ne considère plus Joseph Kabila comme président de la République. On en saura également davantage par rapport à la grande coalition de l’opposition comme Jean-Pierre Bemba suggère.
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