«Kabila n’a plus de politique de gouvernance. Il ne tient plus qu’à ses deux béquilles : l’armée et la police», vocifère Gabin Tshiteya
Cette déclaration Gabin Tshiteya l’un des leaders du Rassemblement et président de la convention nationale des démocrates pour un ordre Nouveau, CONDOR, l’a faite à l’occasion d’un entretien avec une équipe de C-NEWS, il y a près d’un mois dans sa résidence de la commune de la Gombe. Il l’a également répétée, le dimanche 29 octobre, à l’occasion d’une langue interview avec C-NEWS.
Laquelle interview C-NEWS, relayera plusieurs de ses séquences. En gros, dans cette interview, Gabin Tshietya décrypte, selon son entendement les dessous des cartes du passage de l’ambassadeur américaine, Nikki Haley non seulement au régime, mais aussi à l’ensemble de la classe politique rd-congolaise. En effet, Tshiteya a inscrit la visite de Nikki sur trois points. Ces points que Nikki est venue éclaircir sont notamment la violation de l’accord du 31 décembre, l’harmonisation avec la CENI afin d’organiser les élections dans le délai raisonnable et la délimitation des interlocuteurs de base de la classe politique rd-congolaise. En ce qui concerne le premier point, Tshiteya affirme que Nikki Haley a démontré carrément que l’accord du 31 décembre a été bel et bien violé. Cela, c’est quand elle ignore le CNSA mis en place actuellement. Cet élément suffit pour démontrer cette violation de l’accord de la CENCO. Cet accord, a rappelé Tshiteya, prévoyait que le Rassemblement propose un nom pour le poste de premier ministre. Après la restructuration du Rassemblement, il avait été décidé du nom de Pierre Lumbi, pour prendre la présidence du CNSA. Et pour le poste du premier ministre, c’est le nom de Félix Tshisekedi qui était proposé à Joseph Kabila. Ce qui n’avait pas mis d’accord les deux parties donc le Rassemblement et majorité. Pour cela, l’opinion doit comprendre, après ce passage de l’ambassadeur américain, que l’accord du 31 décembre a été violé, et qu’il faut revenir sur les principes du départ et l’esprit de ce dernier, explique Gabin Thsiteya. Qui affirme que le peuple doit retenir que c’est Joseph Kabila qui n’a pas permis que l’accord soit appliqué. Cet accord, dit-il : «était la solution à la crise. L’accord ce sont des résolutions et des méthodes pour nous amener aux élections». De poursuivre : «s’il y a quelqu’un qui doit tomber pour avoir violé cet accord, c’est Joseph Kabila».
D’où ce plan d’une transition sans Kabila, qui doit être obtenu à travers l’article 64 de la constitution. Gabin Tshiteya n’a pas toujours sa langue dans sa poche. Très courageux, il a affirmé : «Joseph Kabila n’a plus de politique de gouvernance. Kabila ne tient plus qu’à ses deux béquilles qui sont : l’armée et la police». A suivre
C-News